samedi 25 juin 2016
Une partie de lui...
J’ai posé ma main droite sur les fesses pommelées que j’effleure ; c’est une partie de lui que je vénère, à laquelle je pourrais dresser un autel, dont le grain de peau change de texture selon qu’on la frôle, qu’on la touche, qu’on la malaxe avec plus d’ardeur. Ce sont deux petites collines de soie, entre lesquelles serpente un vallon moussu où se niche la rosace divine que je sais embraser après que l’ami m’en a inculqué la manière. Il frémit sous mes caresses ; s’il dort, je sais qu’une autre région de son corps, exactement de l’autre côté, s’éveille doucement de mes attentions prodiguées, que ses paupières vont lever leur rideau et que nous allons recommencer jusqu’à l’heure fatidique...
Tombe, Victor !, extrait ; page Facebook ici : clic
12 commentaires:
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Je ne sais encore comment je vais m'y prendre pour lire ce beau roman, à deux mains et deux yeux me direz-vous, mais vous comprenez sans doute mon problème car les romans gay ne s'empilent guère dans ma bibliothèque officielle, permettez-moi juste de douter sur le tracé du vallon :-) le serpent est bien de l'autre côté...
RépondreSupprimer:)
RépondreSupprimerVotre bibliothèque est certainement dotée d'un "enfer", estèf.
Juste une précision : qu' appelez vous des " fesses pommelées " ?
RépondreSupprimerL'autre jour au fond d'un vallon
RépondreSupprimerUn serpent piqua Jean Fréron.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva!
Voltaire était-il gay ou homophobe ?
paul c. : des fesses en forme de poire, voyons !
RépondreSupprimerL' adjectif "pommelé" ne se rapporte ni aux pommes ni aux poires ( comme vous le suggérez malicieusement ) , mais à l'aspect de la robe de certains chevaux ou à un ciel couvert de petits nuages .
RépondreSupprimerAlors ,Silvano , pour accompagner la lecture de votre roman , quoi de mieux que " Les trois morceaux en forme de poire* " ?
RépondreSupprimerBon dimanche !
*ces morceaux furent interprétés par deux de nos professeurs de musique un soir de fête de la Sainte Cécile juste avant l'annonce de l'assassinat de JFK à Dallas -sans doute la raison pour laquelle ils ont marqué ma mémoire -!
Mince, paul c., j'essayais de m'en sortir dignement ; et zut, trop tard pour corriger ! Angelo, néanmoins, est un fier étalon.
RépondreSupprimerJoseph, respect : il semble que vous êtes le doyen de nos commentateurs.
RépondreSupprimerMaître Capelo est revenu.
RépondreSupprimerSilvano, j'ai bien un enfer mais peu pavé de telles intentions, et je ne voudrais pas y finir moi-même...
RépondreSupprimerQuant à pommelé, l'image ne m'avait pas surprise : une fesse légèrement grenue, un éclairage rasant et des ombres, j'y verrai facilement une couleur chair pommelée...
Dans quelques décennies, l'usage pourrait être étendu en référence à Louis Arjalliez (Dictionnaire de l'Academie, 2095)...
Oui, c'est ça, estèf : des fesses comme un ciel couvert de petits nuages dus à la lumière du crépuscule au travers des rideaux de tulle.
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