Magnifique concerto que ce vingtième du nom, à l'ouverture tragique qui cède peu à peu le pas à la plus aimable délicatesse sous les doigts de l'agréable Jan Lisiecki, admirable jeune homme de belle prestance doté, c'est cadeau du ciel, d'un physique fort avenant.
On reconnaîtra dans le deuxième mouvement, les pages qui accompagnent le générique de fin du film Amadeus, de Milos Forman, divine mélodie d'un génie en état de grâce.
Ce doit être un vrai bonheur que d'être dirigé par Christian Zacharias que j'avais rencontré à La Roque d'Antheron où il jouait et dirigeait du piano le deuxième concerto d'un Beethoven encore sous influence... mozartienne.
Le chef d'orchestre et pianiste suisse (ah, ses sonates de Schubert !), sensible, est aussi (et surtout) une belle personne : son apparence quelque peu austère cache un être bienveillant, toujours à l'écoute d'autrui ; sa passion pour les œuvres qui lui sont confiées en fait un musicien en mission. Son acharnement à répéter mille fois, ce jour d'été, les traits les plus ardus de l’œuvre de Ludwig van B. en témoigne. L'homme est aussi un perfectionniste d'une exigence à toute épreuve.
Ici, dans ce Mozart subtil et grandiose à la fois, l'union du jeune et charmant pianiste et du Maestro helvétique devrait procurer un plaisir dominical de haute volée.
En bonus, 3 valses de Chopin en "bis", tel qu'il doit être joué : une leçon de "chopinisme" !
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