C'est l'intérieur de la chapellerie de la rue des Marchands.
Décidément, pour Mouret, c'est un sans faute (fine allusion littéraire qui n'échappera pas à mes érudits lecteurs) !
Cher Silvano, L'allusion est intéressante. Il s'agit bien sûr d'un clin d’œil à Zola (fils d'Italien, d'ailleurs). La Faute de l'abbé Mouret a paru en 1875 : le roman se situe entre La Conquête de Plassans et Son Excellence Eugène Rougon. Pour moi, une des plus belles réussites de Zola, dont je ne suis pas grand lecteur, ce que d'ailleurs je ne crois pas être une faute de goût. La mise en scène d'un jeune prêtre luttant contre l'éveil de ses désirs et tentant d'y remédier par leur sublimation dans la dévotion mystique de Marie, l'entraînant dans des mortifications qui causent sa déchéance physique, donne une image saisissante de la société corsetée du XIXe siècle. Le héros connaîtra ensuite une renaissance charnelle, édénique, dans la luxuriance d'un domaine à demi abandonné : cette réécriture parfois un peu maladroite de la Genèse offre néanmoins au lecteur parmi les plus beaux passages de Zola, selon mon souvenir lointain. Un roman qui doit figurer dans la bibliothèque de l'honnête homme, en somme.
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Cher Silvano,
RépondreSupprimerL'allusion est intéressante. Il s'agit bien sûr d'un clin d’œil à Zola (fils d'Italien, d'ailleurs).
La Faute de l'abbé Mouret a paru en 1875 : le roman se situe entre La Conquête de Plassans et Son Excellence Eugène Rougon. Pour moi, une des plus belles réussites de Zola, dont je ne suis pas grand lecteur, ce que d'ailleurs je ne crois pas être une faute de goût.
La mise en scène d'un jeune prêtre luttant contre l'éveil de ses désirs et tentant d'y remédier par leur sublimation dans la dévotion mystique de Marie, l'entraînant dans des mortifications qui causent sa déchéance physique, donne une image saisissante de la société corsetée du XIXe siècle. Le héros connaîtra ensuite une renaissance charnelle, édénique, dans la luxuriance d'un domaine à demi abandonné : cette réécriture parfois un peu maladroite de la Genèse offre néanmoins au lecteur parmi les plus beaux passages de Zola, selon mon souvenir lointain.
Un roman qui doit figurer dans la bibliothèque de l'honnête homme, en somme.