L'avant-dernier dimanche, le petit cercle s'est élargi de deux "petits nouveaux", mon aimable jeune voisin et son ami italien, autour d'un "aperitivo" à cinq. Ambiance festive, conversations passionnées : le cinéma, l'Italie chère à mon cœur, et les choses de la vie. Nous fîmes connaissance avec les nouveaux arrivants, même si j'avais l'impression d'avoir toujours connu l'un deux, avec lequel une complicité m'unissait déjà, d'aimables conversations... dans l'escalier de mon immeuble.
Les habitués ont déjà eu la dent dure sur d'impétrants vite évacués. Ce soir-là, en quelques instants précieux, nos "novices" se trouvèrent unanimement adoubés. Ce fut presque instantané : il est des personnes qui suscitent immédiatement l'empathie ; et des verres emplis de breuvages grisants, qui, s'entrechoquant, scellent les amitiés nouvelles.
Je m'imbibe, on le sait, de ces jeunesses qui démentent tout ce que l'on peut colporter - surtout par ceux qui font partie de la secte pléthorique des "vieux cons" - sur une génération dans laquelle il suffit de savoir capter ceux de ses membres qui ont soif de culture, d'émotions, d'échanges ; ils sont plus nombreux qu'on pourrait le croire.
Conversation intime bercée par Villa-Lobos
Dimanche dernier, changement d'ambiance, tête à tête avec P., dont Paris, en quelques mois, - bien qu'il s'en défende - a révélé la personnalité, a exalté les traits, lui a donné l'occasion, enfin, de s'épanouir. J'observe avec tendresse son évolution : ce n'est plus le garçon timide, un peu engoncé, que j'ai connu quand il était en voie de terminer de brillantes études. J'ai la prétention de penser que j'ai bien fait, en maintes occasions, de bousculer ses certitudes de tout jeune homme. Il le sait, et je lis dans ses yeux qu'il m'en sait gré. Je le fais rire : ayant préparé un couscous, je le reçois... en djellaba ! Ces jeunes insufflent dans mes veines un sang neuf, et c'est à moi de leur en être reconnaissant. C'est un échange inestimable.
Repas oriental sur fond musical ad-hoc (Mozart l’Égyptien, le beau disque d'Hugues de Courson), Bordeaux de bonne cuvée, puis, renonçant au film que nous avions prévu de nous projeter, conversation intime bercée par Villa-Lobos.
Qui est l'andouille qui a écrit Je hais les dimanches ?*
*Un certain Aznavour, chanté par Piaf et Gréco, me souviens-je.
Quel bel exemple de liens inter-générationnels. Quelque chose qui fait malheureusement souvent défaut dans nos sociétés, et je le regrette personnellement. A propos du génial Hugues de Courson, vous connaissez son ancien groupe Malicorne? J'adore aussi le disque qu'il a fait sur le moyen age. Bien à vous
à paul c. : pour qui lit ce blog avec plus ou moins d'assiduité, la modestie du blogueur n'est pas là son moindre défaut ! mais nous faisons avec, tant cela fait sourire. sans doute est-ce son charme ?
Merci de m'accorder du charme. Mais vous m'expliquerez en quoi le fait d'exprimer mes bonheurs dominicaux relève de l'autosatisfaction. Sinon, n'oubliez pas de cliquer sur le bandeau, là-haut, pour vous procurer mon bouquin. C'est génial, croyez-moi !
à Gaël, auquel, drapé dans les plis de mon étincelante supériorité, j'ai omis de répondre : oui, Gaël, je connais le Courson première manière ; et Malicorne, ce n'était pas rien !
Eh! bien, dites donc,c'est votre fête, aujourd'hui, Silvano! Peu importe, n'est-ce pas. Je vous souhaite une belle journée automnale ensoleillée de bienveillance. Marie
Ils sont parmi nous, semble-t-il, les membres de la secte dont vous parlez dans votre agréable billet. J'aime beaucoup les commentaires de Marie, tout en tendresse. J'apprécie l'humour de votre avant-dernière réaction, Silvano. merci pour ce blog, une nouvelle fois.
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !
Quel bel exemple de liens inter-générationnels. Quelque chose qui fait malheureusement souvent défaut dans nos sociétés, et je le regrette personnellement.
RépondreSupprimerA propos du génial Hugues de Courson, vous connaissez son ancien groupe Malicorne? J'adore aussi le disque qu'il a fait sur le moyen age.
Bien à vous
Un peu trop d'autosatisfaction dans la relation de vos dimanches .
RépondreSupprimerPygmalion lui-même eût été plus modeste .😊
Ah bon ?
RépondreSupprimerEn quoi ?
à paul c. : pour qui lit ce blog avec plus ou moins d'assiduité, la modestie du blogueur n'est pas là son moindre défaut !
RépondreSupprimermais nous faisons avec, tant cela fait sourire.
sans doute est-ce son charme ?
Merci de m'accorder du charme. Mais vous m'expliquerez en quoi le fait d'exprimer mes bonheurs dominicaux relève de l'autosatisfaction.
RépondreSupprimerSinon, n'oubliez pas de cliquer sur le bandeau, là-haut, pour vous procurer mon bouquin. C'est génial, croyez-moi !
à Gaël, auquel, drapé dans les plis de mon étincelante supériorité, j'ai omis de répondre : oui, Gaël, je connais le Courson première manière ; et Malicorne, ce n'était pas rien !
Fréquentant Sylvano dans la vraie vie, je peux te garantir qu'il se la pète pas. Pourtant, il pourrait.
RépondreSupprimerHi hi hi, les deux du Muppet Show !
RépondreSupprimerEh! bien, dites donc,c'est votre fête, aujourd'hui, Silvano!
RépondreSupprimerPeu importe, n'est-ce pas.
Je vous souhaite une belle journée automnale ensoleillée de bienveillance.
Marie
Oui, peu importe, en effet, Marie. Et la journée s'annonce fraîche et ensoleillée : tout ce que j'aime.
RépondreSupprimerIls sont parmi nous, semble-t-il, les membres de la secte dont vous parlez dans votre agréable billet.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les commentaires de Marie, tout en tendresse. J'apprécie l'humour de votre avant-dernière réaction, Silvano. merci pour ce blog, une nouvelle fois.
Vive les aperetivos chez les voisin, et bientot les petits projections privés !
RépondreSupprimerGab
Oh, un ange !
RépondreSupprimerMerci, voisin : ça clôt positivement le "débat".
Amitiés à Christian, et merci pour son message... clairvoyant.
RépondreSupprimer;)