Flipissimo
Avant de partir, j'ai dû subir une batterie d'examens destinés à surveiller mon "palpitant" - comme on dit chez Audiard -, car je pensais souffrir d'une affection bénigne... ou gravissime selon la lecture que je faisais des sites dont on dit qu'il ne faut jamais les visiter, mais que l'on fait quand même, en hypocondriaques avérés.
Abstenons-nous des "Toubibssimo" de toutes sortes dont la toile nous abreuve, et on n'en ira que mieux. Le résultat des courses étant que, selon la Faculté, j'ai un cœur et des artères de gamin ; ce qu'un ami résume gentiment par un aimable texto où il prétend que j'ai bon cœur, et que le cardiologue ne nous apprend rien.
C'est gentil.
Milano, j'arrive !
Comme je l'écrivais récemment, je n'ai jamais séjourné à Milan, où, me rendant sur les lacs à diverses reprises, je n'ai fait que de courtes haltes, ne visitant au pas de course que la Galleria Vittorio Emanuele, le Duomo - sans monter sur la terrasse, ce que l'on me souffle comme étant exceptionnel - et la placette où l'on peut admirer le grand Leonardo et ses aides, dont on sait à présent qu'ils ne furent pas seulement ses disciples ; n'est-ce-pas Salaï ?
Pourtant, Salai ne fut pas un saint... |
Salaï, dont on prétendit un temps qu'il servit de modèle à la fameuse Joconde (Mona Lisa pour l'état civil) ; ce dont il est de nos jours permis de douter.
En revanche, c'est bien cette petite gouape - c'est la réputation collée à ses basques - que l'on admire incarnant Saint Jean Baptiste dans l’œuvre fameuse ci-contre.
Même si ça nous fait hyper-mega-over plaisir, on évitera de prendre pour argent comptant les assertions de Sophie Chauveau qui nous dépeint la vie sexuelle du Maître comme un roman gay mettant en scène une foule de gitons ayant animé avec frénésie la couche du génial personnage.
Même Dominique Fernandez dans ces Amants d'Apollon que j'évoquai la semaine dernière, se fait - étonnamment - prudent sur la question.
Reste que L'obsession Vinci, de Madame Chauveau (femme charmante et cultivée au demeurant), est un bouquin très -pardonnez cette trivialité - euh, bandant.
Je prendrai donc l'ascenseur qui mène sur l'indispensable terrasse du Duomo, c'est promis.
Ragazzi (et comtesses sans âge)
Bon, va pour la doudoune ! |
Cette saison - Milan "jouit" peu ou prou, en hiver, des mêmes températures que Paris - ne se prête guère à l'observation énamourée des ragazzi, tels qu'on peut les admirer lors de la période chaude, et dont j'ai pris l'habitude, rusant quelque peu avec quelque complice bienveillant, de rapporter quelques photographies. Ceux que je verrai sur mon chemin seront à coup sûr emmitouflés dans leur doudoune dernier cri (n'oublions pas que Milan est le paradis du "bling-bling" vestimentaire). Peut-être aurai-je le plaisir , néanmoins, d'y croiser, à l'état naturel, de ces modèles qui font la joie des magazines de mode, et, parfois de la rubrique "Anges" de ce journal numérique.
Carla Erba Visconti di Modrone |
Au concert de l'Auditorium, où j'irai entendre une Neuvième que j'espère d'excellence, ce sont plutôt des comtesses viscontiennes d'âge canonique que j'aurai l'heur d'observer, jumelles en main, comme dans les films du Maestro.
Bonus
Garçon d'Italie | Herbert List 1961 |
Bonjour, bon séjour à Milan et meilleurs voeux.
RépondreSupprimerA propos de Milan et de Léonard de Vinci, j'ai un ami écrivain qui y a été directeur du Centre culturel français durant trois ans et qui a aussi écrit " Lion ardent ", une biographie imaginaire de ce grand peintre. Connaissez-vous ce livre
Alexis de Savoie.
Bon séjour.
RépondreSupprimerMerci. Silvano.
RépondreSupprimerAlexis, très bon livre,que j'ai dans ma bibliothèque.
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