Un Bösendorfer "design", pris chez Harrods, à Londres (Silvano) |
Mais la suprématie de la marque américaine s'explique : les Steinway de concert sont des instruments de compétition que l'on peut faire régler aisément à convenance, d'une solidité telle que nul massacreur ne peut en venir à bout. Si les japonais de Yamaha tentent, depuis des décennies, d'enfoncer une brèche dans l'empire Steinway, ils ne sont parvenus qu'à une entaille. Les nippons ont pourtant mené une politique marketing agressive, allant, par exemple, jusqu'à offrir des pianos à de grands concertistes acceptant, par contrat, de ne jouer que sur des instruments de cette marque. Ce fut le cas, dans les années 60/70 de Georges Cziffra, seul exemple qu'il m'ait été donné de vérifier, mais il y en eut sans doute d'autres.
Choix du piano par Alexendre Tharaud (Silvano) |
Il n'y avait pas de Bösendorfer (peut-être est-ce un piano trop "précieux" pour subir les assauts d'un virtuose ?), mais étaient représentées les maisons Yamaha, Bechstein (ce n'est pas rien, non plus) et l'inévitable Steinway.
J'écris inévitable, mais c'est "incontournable" qu'il faut dire. Parce que, à chaque fois, c'est le Steinway qu'ont choisi finalement les artistes, à l'issue d'une longue séance d'entraînement.
Certes, un Bösenderfer ou un Fazioli (pas mal non plus, Fazioli !) sont des bijoux. Que l'on n'a peut-être pas envie de sortir en toutes circonstances...
Christian Zacharias choisira finalement un Steinway (Silvano) |
La facture de piano, c'est du boulot ! |
Ce festival est incontournable. J'y suis allé trois fois avec mes parents, et j'irai cette année avec mon ami. Nous avons la chance de vivre à Aix.
RépondreSupprimerJules
La bonne facture des Steinway vient sans doute de leurs origines allemandes, du temps où c'était des Steinweg.
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