lundi 27 février 2017
Inaccessibles, mes anges ?
Depuis le début - il y aura dix ans en novembre - j'exprime ici, par le truchement de ces photographies, mon goût pour les jeunes hommes.
Ma vie de chaque jour (aux "minuscules joies", chantait Bécaud) me met en présence d'une jeunesse à laquelle je m'abreuve, non pas en élixir de jouvence, mais en échange que je crois équilibré, où le désir a (parfois, mais pas toujours) aussi sa place, moins prégnante au fil des ans. Le fossé qui sépare les générations s'en trouve comblé, à travers nos discussions, nos disputes, nos regards, tendres, le plus souvent.
Je constate que ce n'est pas toujours compréhensible, que le privilège qui m'est accordé peut dépasser l'entendement, quand on n'a pas la chance de vivre ces moments, qu'en 2015, un correspondant désignait sans véhémence aucune comme émouvants, de par " la différence d'âge, la relation quasi paternelle, une complicité sans doute bien plus grande et des sentiments surtout qui relèvent de l'interdit" .
Ces "minuscules joies", si grandes, me maintiennent en vie.
4 commentaires:
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !
Il ne suffit pas d'être maintenu en, vie, "Silvano", faut-il encore l'être avec beauté et élégance, même et surtout dans les heures les plus sombres.
RépondreSupprimerCelles du coeur qui fait q'une fragilité devient une force.
Je trouve cela chez vous et puisque vous me l'avez accordé, j'y viens, en toute simplicité.
Vos mots comme d'habitude m'ont émue et l'émotion est ce qui apporte un souffle à la vie.
Soyez en remercié ; savez-vous qu'une relation virtuelle peut être source de larmes réelles?
Marie
Marie, je le sais d'autant plus que vous en aviez fait naître par vos commentaires sur "Tombe, Victor !", que vous m'avez donné du courage et l'envie de persévérer.
RépondreSupprimerDix ans bientôt... Bravo pour votre longévité et votre égal bon goût, tout en finesse et subtilité.
RépondreSupprimerMerci pour ce que que vous me faites découvrir Sylvano.
RépondreSupprimerBien à vous
Christian