Barry Jenkis et son scénariste Tarell Alvin Mc Craney - (Frazer Harrison/Getty Images/AFP ) |
Moonlight triomphe
La récompense peut être vue comme un acte de résistance des artistes et techniciens du cinéma américain ; outre la mise à bas de tabous d'importance, l'Oscar sanctionne avant tout l’œuvre d'un cinéaste qui a su déjouer tous les pièges du mélo et ne pas sombrer dans un pathétique de pacotille. Moonlight est un signal fort en direction des intolérants de toute espèce.
Elles se sont dit "oui"
Heureux, les gays de Maribor, deuxième ville de Slovénie |
Un grand pas en avant, même si le parlement slovène a rejeté une proposition visant à autoriser l'adoption d'enfant par les couples de même sexe.
Encore un effort !
Moonlight est sidérant de retenue.
RépondreSupprimerIl nous met dans un état de tension profonde en nous proposant de ressentir la différence sans revendications.
Ce pourrait être toute différence, celle qui construit en l'être une profonde solitude.
Le jeu des acteurs est bouleversant. Il m'a semblé retrouvé dans la masse musculaire du héros de la 3émme partie, le chétif adolescent, quand il s'est retrouvé devant son premier amant puis dans ses bras.
Enfin toute cette tension émotionnelle nous conduit à la toute dernière image du film : le petit enfant face à la mer ; il m'a semblé que de son dos si fragile naissaient des ailes.
Marie