Topinambours, panais, et autres légumes dits "anciens" sont à l'honneur sur les tables "branchées". On les prépare en mousselines, en juliennes. En sorbet, bientôt ? Mère-grand* évoquait rutabagas et topinambours avec une grimace de dégoût : outre l'amertume intrinsèque supposée, c'était, pour elle, réveiller le souvenir de quatre années de privations.
Allez, jouons à la guerre et goûtons !
Le chef a beau être talentueux, inventif - il en faut, de l'inventivité en la matière ! - on comprend aisément pourquoi ces légumes qui, autrefois, poussaient comme le chiendent, sont si peu nobles : ce n'est pas bon, quoi que l'on fasse.
Miam miam ! |
Film de wizoo
Pas mon genre de prédilection, et pourtant, fouloulou ! |
Quand il y a des éléments faisant référence à l'homosexualité dans un film, c'est "un film de wizoo". Il est cependant des films du genre que je préfère regarder seul, car vraiment trop wizoo, et de peu d'intérêt, cinématographiquement parlant.
Bain de minuit. J'adore ! |
Le film comporte une scène de sexe qui eût pu relever du glauque si le réalisateur n'avait su la sublimer : j'avoue qu'elle ne m'a pas laissé indifférent. Je fus bien inspiré de pas montrer ce film à mon spectateur habituel : j'aurais eu bien du mal à cacher mon émotion à la vue de cette scène torride.
J'approuve ce qu'en dit François Forestier (critique fiable, il y en a !) dans l'Obs :
" Le contexte est lourd, le film, léger, la mise en scène, belle. Tout est dit en quelques plans, en quelques regards. Un cinéma de l’épure : à suivre. "
De plus, production garantie sans topinambours.
Leo chez Fred
Je voue un véritable culte à Leonard Bernstein : parce que ce fut un grand Chef, qu'il composa West Side Story, qu'il sut admirablement transmettre sa passion de la musique aux milliers d'enfants qui suivirent ses concerts pour les jeunes à Carnegie Hall, magnifique œuvre de vulgarisation dont on ferait bien de s'inspirer dans nos conservatoires, et enfin parce qu'il vécut sa bisexualité tranquillement et avec bonheur.
Sur cette photo, dont j'ignore la date, il joue à Varsovie sur le piano de Frédéric Chopin, qui lui aussi, prétendent certains...
Mais qui, si c'est avéré, dut le vivre avec beaucoup moins de confort, supposé-je.
Pour les topinambours ou panais, je les apprécie assez (de temps en temps) en ajout dans une purée, mais avec moitié (voire 2/3) de pommes de terre. Seul, le topinambour a un petit goût de cœur d'artichaut, mais il y a des effets secondaires pénibles, et c'est aussi cela qui n'a pas arrangé sa réputation.
RépondreSupprimerVotre mamé manquait aussi d'ingrédients pour accommoder ces légumes frustres mais vous Silvano qui me manquait de rien, y compris d'un petit hétéro de salon que vous savez faire mijoter, vous devriez arriver à en faire quelque chose !
RépondreSupprimerJ'aime bien pour ma part jouer à la guerre des goûtons et réveiller des tubercules oubliés. Mais d'accord, dans tous les cas il faut que ce soit bien cuisiné, et l'art du maître-queux fait toute la différence.
RépondreSupprimer" On mange des rutabagas, comme tout l'monde...."suite sur la radio rétro
RépondreSupprimerIntéressante chronique. Je n'ai pas aimé le film dont vous parlez. J'ai goûté des panais dans un restaurant bien connu de Bordeaux. Bien accommodés, ils passaient très bien l'épreuve de mes papilles. Le tout est de les confier à des experts. Parlez nous donc des salsifis !
RépondreSupprimerJules