mardi 28 mars 2017

Et vive le tourisme !

Sorrento 2014 : les Italiens et la plage, un véritable culte.

Martin Parr a accumulé, au fil des ans, une somme impressionnante de photographies rapportées de ses voyages. Dans nombre d'entre elles, il ironise sur ce que l'on appelle communément "tourisme de masse". Parr expose à Londres (sur une île qui fut autrefois en Europe) du 21 avril au 7 mai.


Si vous prononcez, chez nous, le mot "pigeon", vous générez à coup sûr une grimace de dégoût. Ailleurs, même si, pour les habitants, c'est devenu un véritable fléau, c'est terriblement couleur locale. Les Vénitiens ont dû prendre des mesures, car les fientes corrodent chaque jour un peu plus les merveilles architecturales de la Sérénissime.
La photo date de 2005. Dorénavant, on fait la chasse aux vendeurs de ces graines qui permettaient de faire de jolies zimages.

Athènes, 1991.
C'est comme à Austerlitz.
Il faut pouvoir dire "j'y étais".
La photographie à-tout-va est devenue mode de vie depuis l'arrivée du numérique et des smartphones. J'ai déjà dit dans ces pages tout le mal que j'en pense.

Pise, 1991.
J'avoue que je me suis fait prendre (en photo) devant la Tour récemment : mais dans une situation totalement absurde qui tourne en dérision les facéties ordinaires de la gent touristique.
Ayant le sens du ridicule, je vous épargne ce "cliché".


Toutes les photos : 

2 commentaires:

  1. Je n'ai hélas pas vu cette exposition lorsque j'étais à Londres vendredi dernier. Etre présent un seul jour à Londres en prenant l'Eurostar, c'est la course toute la journée afin de ne pas louper le train du retour pour Paris. J'y étais spécialement pour l'immense rétrospective David Hockney à la Tate Britain. Formidable; formidable, formidable. Hallucinante rétrospective de tous ses supports, la peinture bien sûr, mais surtout ce qui me séduit chez le plus grand peintre anglais vivant, ses collages polaroid du début des années 80. Voir Londres et Hockney, quel plaisir. Quel plaisir aussi de comprendre pourquoi David Hockney est tombé fou amoureux de sa muse Peter Schlesinger en 1966. Comme il était beau ! Heureux parisiens, cette exposition encore plus complète que celle de Londres arrive en juin au Centre Georges Pompidou.

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  2. Rendez-vous est pris : merci Enguerrand !

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