Photo Karel Egermeier (1904-1986) |
Parmi les défenseurs se trouvait Benvenuto Cellini, lequel, dans ses mémoires s'attribue le coup d'arquebuse qui tua le duc Charles III de Bourbon.
Après le saccage advint la peste. Les massacres et le fléau eurent pour effet de diviser la population par cinq en l'espace de ces quelques mois !
Photo de Karel Egermeier (ou Charles Egermeier) 1904-1986; d'origine tchéque, il fut un photographe du scoutisme, puis de sujets plus sulfureux...
RépondreSupprimerJe le connaissais, bien sûr. Merci pour le crédit, Ugo.
RépondreSupprimerJe mets mon grain de sel tout franco-helvète que je suis. La Garde Suisse Pontificale, durant cette fuite pour défendre l'escalier menant au tombeau de saint Pierre, cent gardes suisses bloquent les mercenaires allemands de Charles-Quint, 50 autres sont derrière le pape Clément VII accompagné de quelques serviteurs. Dans le passage secret, c'est une violence inouïe qui se déchaine, le corps-à-corps est si proche du pape, que même dans sa fuite, il peut entendre ses gardes du corps (définition littérale et en action du terme) se faire massacrer en barrant le passage (les têtes volent et le sang vous savez quoi....). C'est ce fait d'arme célèbre qui à mis en lumière ce que de nombreux monarques d'Europe savaient, à savoir que les mercenaires suisses étaient les meilleurs. Les gardes suisse du Vatican sont dans leur célèbre costume d'apparat, tout sauf des soldats de cirque. Ils sont l'élite de l'armée de la Confédération Helvétique, des jeunes gens surentrainés capables de tuer un homme d'un revers de la main (presque). Enfin, ils sont recrutés dans les cantons catholiques les plus pieux (et moins gay-friendly)de la Confédération. N'ayez aucun doute sur leur capacité de sacrifice.
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