mardi 14 novembre 2017
Un Marvin à suivre
Argument :
Martin Clément, né Marvin Bijou, a fui. Il a fui son petit village des Vosges. Il a fui sa famille, la tyrannie de son père, la résignation de sa mère. Il a fui l'intolérance et le rejet, les brimades auxquelles l'exposait tout ce qui faisait de lui un garçon «différent». Envers et contre tout, il s'est quand même trouvé des alliés. D'abord, Madeleine Clément, la principale du collège qui lui a fait découvrir le théâtre, et dont il empruntera le nom pour symbole de son salut. Et puis Abel Pinto, le modèle bienveillant qui l'encouragera à raconter sur scène toute son histoire.
Marvin devenu Martin va prendre tous les risques pour créer ce spectacle qui, au-delà du succès, achèvera de le transformer.
À différence, différence et demie...
Les films d'Anne Fontaine ne laissent jamais... indifférents, que l'on apprécie l'avant-dernier, Les innocentes, ou que l'antépénultième, Gemma Bovary, nous ait laissé un souvenir aigre-doux : il fallait tout le talent de Luchini pour nous faire croire à cette histoire de bobo évidemment parisien reconverti boulanger en milieu rural, ledit Luchini... n'y parvenant finalement pas !
Sur le papier, Marvin ou la belle éducation*, libre adaptation du roman d'Edouard Louis En finir avec Eddy Bellegueule, est prometteur, que je verrai en avant-première et viendrai chroniquer ici tout bientôt.
* En salles le 22 novembre
3 commentaires:
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La bande-annonce me fait un peu craindre la caricature (Bienvenue chez les inver-Ch'tis), mais le héros est mignon, malgré les cernes qui lui épaississent le minois... L'auteur dont il est librement inspiré (E. Louis) est d'ailleurs assez joli garçon, lui aussi!
RépondreSupprimerYamazek
Apparemment, c'est transposé dans les Vosges, et non chez les ch'tis (mais le mot est drôle, Yamazek !). Pour le reste, faut le voir, et picétou !
RépondreSupprimerOn attend votre avis avec impatience !
RépondreSupprimerJules