Mario Cattaneo, Vicoli di Napoli - 1951 |
Même si elle n'échappe pas aux évolutions de la technologie - l'Italien consomme du "smartphone" avec frénésie - la ville de feu a gardé au fil des ans son authenticité, son âme. Je revoyais récemment un très vieux film avec Sophia Loren où je pouvais identifier instantanément les lieux que la belle actrice parcourait : quand il faut maints efforts pour reconnaître tel ou tel quartier de Paris dans un film des années cinquante, ici tout semble immuable, notamment dans la Sanità, là ou le touriste frileux n'ose mettre les pieds (tant mieux ?).
Sur la photo ci-dessus, les gamins, descendent, c'est certain, vers le port où ils se baigneront en contrebas de la promenade : je les ai retrouvés il y a peu, au même endroit, par une fin d'après-midi d'août, éternels.
Je les ai retrouvés, éternels. (Silvano 2015)
Dans la photo du haut, ce groupe de garçons expriment la jeunesse, la joie de vivre, la sincérité des sentiments que l'on trouve dans ton magnifique roman "Tombe Victor". Je l'ai dévoré... Très belle histoire qui, malheureusement, comme souvent dans les amours homosexuels se termine en drame.
RépondreSupprimerMerci pour les éloges, Hadrien.
RépondreSupprimerMa nei Vicoli di Napoli, c'era tanta povertà, allora (1951).
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