Annonce immobilière
Moi, sans le piano, je n'achète pas. |
La très belle villa Albergoni qui a servi de cadre à Call me by your name, le film qui rend gaga, est à vendre.
Débarrassée sans doute, hélas, de tous les meubles et éléments de décoration choisis pour le film par Violante Visconti di Modrone, laquelle n'est autre que la petite nièce du grand Luchino Visconti.
Le superbe piano Bösendorfer ayant quitté les lieux, je ne suis pas intéressé, et toc !
La villa se trouve à Moscazzano, petit bourg proche de Crema, à quelques kilomètres de Cremona.
La palazzo et le terrain attenant sont vendus pour la bagatelle de 1.7 Millions d'euros.
Le succès du film étant ce qu'il est, il se susurre bruyamment que le prix pourrait grimper rapidement.
Dépêchez-vous, donc !
Un nouveau souffle
Mes amis et mon médecin en sont babas : il y a aujourd'hui exactement cinq mois que je n'ai aspiré la moindre bouffée de cigarette, après des années de tabagisme effréné.
J'ai entendu Étienne Daho dire qu'il avait stoppé le tabac il y a dix ans grâce à l'hypnose.
C'est à cette solution que j'ai eu recours. Encourageant.
Mon prochain séjour en Italie sera donc (un peu) plus sportif : je changerai de ville chaque jour et me sens en pleine forme pour atteindre des hauteurs qui me rebutaient jusqu'à présent.
Pour l'été, je pense convaincre aisément mon complice favori de m'accompagner à Corfou. Il y a pire punition, non ?
Et puis "Corfou", ça sonne agréablement à l'oreille...
Photo de Nir Sari |
Théorème chez les japs
... à un jeune qui aime la culture asiatique |
Pour résumer à la Bedos, dont la description du Théorème de Pasolini est l'un des meilleurs sketches, c'est l'histoire d'un très jeune et très joli petit samouraï qui fait ses premières armes dans une milice composée de virils guerriers que l'on pourrait presque qualifier de soudards. Comme l'impétrant, dénommé Sozaburo Kano, est doté d'un physique androgyne (un vrai gay-chat) tous veulent se le taper et y parviennent sans trop de mal, vu qu'il est pas farouche. Mais voilà, notre Sozaburo est un manipulateur de première qui s'apparente à une mante religieuse : qui tombe amoureux de l'éphèbe ne fera pas de vieux os.
Comme dans Théorème, mais en beaucoup moins bien quand même, l'ange diabolique se tape tout ce petit monde qui finit par péter un plomb, y compris le grand chef qui ne veut pas se l'avouer mais en croquerait volontiers, comprend-on à demi-homo. Le seul qui échappe à la fatale attraction est un sous-chef joué par Takeshi Kitano, qui semble ailleurs, se disant vraisemblablement que ses propres films sont vachement mieux. Ce en quoi il n'a pas tort, car je tiens Sonatine, mélodie mortelle et (n'en déplaise à Télérama) L'été de Kikujiro pour d'authentiques chefs-d’œuvre.
Oshima se rate donc en terrain gay, et Ryuchi Sakamoto, qui n'est pas le premier musicien venu, en fait autant avec une bande originale a minima.
Poulbots et autre montmartrages
Silvano |
Se promener à Montmartre un dimanche après-midi enfin ensoleillé, ne semble pas être une très bonne idée : remugles de crêpes au nutella, flux et reflux touristes en frénésie selfique, parisiens aisément reconnaissables "là où il faut être" (plutôt aux Abbesses, koa, au final, du coup !)...
Et puis soudain, la petite récompense qui vous fait oublier ces désagréments.
Aux Arènes de Montmartre, ces joueurs de balle au pied, flattés peut-être, répondent "pas d'souci" quand on leur demande :
- Dites, les gars, z'êtes vraiment fouloulou, puis-je vous fixer sur la pellicule ?
"Pas d'souci !" (Silvano) |
En redescendant, pour un peu plus de bien-être, aimable conversation avec le joli petit brocanteur de la rue "truc" (je garde l'adresse pour moi) auquel je demande si tout ce qui est dans la boutique est à vendre (je m'intéresse à un petit bibus encombré de bibelots), et me répond :
- Ici tout est à vendre, sauf le vendeur !
Le bibus sera débarrassé de sa bimbeloterie et "repassez donc, monsieur, le weekend prochain".
Je vais y réfléchir très sérieusement.
Mec à poil
Photo Michael Bidner |
C'est pas joli, la fleurette qui s'incline devant la grâce incarnée ?
Je ne savais comment conclure : ça symbolise bien le printemps, je trouve.
Pour acheter cette villa, utilisable seulement une partie de l'année, il faut être très riche. J'attendrai encore.
RépondreSupprimerBravo pour le tabac, Silvano : je me bats tous les jours pour que mon chéri arrête. L'hypnose semble efficace : je retiens !
Je vais me promener avec vous à Montmartre, un de ces dimanches !
Le printemps vous inspire, Silvano, nous nous en réjouissons.
RépondreSupprimerA défaut d'un Bösendorfer, que diriez-vous d'un Fazioli pour un photo shoot (pardon, mais c'est quand même plus fashionable ainsi) ?
Vous voici débarrassé de l'herbe à Nicot. Mes très vives félicitations, Silvano ! On sait combien le sevrage est difficile. Surtout ne vous autorisez aucun écart, sous quelque prétexte que ce soit. Vous verrez, après un certain temps, l'envie aura disparu, vous n'y penserez plus. [Fin de ma minute paternelle.]
Merci pour les joueurs de balle, tout à leur jeunesse. Votre joli petit brocanteur se laissera-t-il immortaliser avec la même aisance ?
@Maxence, c'est quand vous voulez (pour la promenade !).
RépondreSupprimer@Mamy Grand : un Fazioli, vous n'y pensez pas ! Je préfère amplement le Bösendorfer.
Heureux,Silvano,pour Corfou,et sa superbe villa de Sissi,
RépondreSupprimerses décors pompéiens et l Achille blessé dans le parc!
S Il vous fait les les mêmes impressions que moi...
Bravo,pour votre sevrage réussi, je suis passé par la,
avec un succès définitif..on goûte mieux aux autres plaisirs !
Aaaaaaaaaaah, le fameux "du coup", je frémis ! Lorsque je suis "sur" Paris, j'essaye de l'endurer stoïquement de la part de mes collègues, car je ne suis pas chez moi. Par contre, depuis peu, il semble s'installer en Belgique aussi, chez les plus jeunes, qui comme à Paaaaaris, parviennent à le placer plusieurs fois par phrase. Suprêmement agaçant !
RépondreSupprimerPour la villa, du coup, je suis partant, je commence à économiser de ce cas :)
Yamazek
@Hersaint : vous avez bien raison, et je n'ai jamais trouvé les premières fraises aussi succulentes.
RépondreSupprimer@Yamazek : si chaque "visiteur" de ce blog offrait un euro, nous serions multi-propriétaires.
Félicitation, Silvano ! Je fête pour ma part mes deux mois sans tabac dès demain. Mais je sens bien encore qu'une seule main suffirait pour reprendre... M'enfin, pour l'alcool c'est juste un doigt !
RépondreSupprimerEncouragements, Jeromo. Vous verrez comme on est fier d'avoir vaincu cette addiction !
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