De nuits blanches à leurs côtés, de jambes frôlées en savantes reptations pour unir leur peau à la nôtre l'espace d'un instant, d'aubes espérées pour admirer leurs corps dénudés - presque, de savantes économies de nos gestes de crainte d'être démasqués, de membre assoiffé jamais épanché en battements de cœur frénétiques, combien d'amours n'avons nous pas faits ?
Silvano - GC 2015
Après le "Bel endormi" d'il y a quelques jours, ces amours que l'on ne fait pas (ou qu'on a presque fait tant le désir est fort,la distance étroite et l'imagination fertile...) Un passage mélancolique Silvano ? Mais il est vrai que les amours qu'on n'a pas eu le bonheur d'étreindre nous laissent un souvenir aussi violent (d'un tout autre ordre) que ceux que l'on a conquis. C'est une consolation...
RépondreSupprimerPierre