jeudi 10 mai 2018

Mon mai 68

C'est exactement ce que nous ressentions.



Fils — trop jeune pour être réellement impliqué — d'un gendarme mobile détaché à Paris pour le "service d'ordre", frère de flic (l'aîné), frère d'un manifestant (le puiné)...
C'était seulement le début d'une prise de conscience politique : tous les enfants de bourgeois, autour de moi, se disaient maoïstes !
Ce lisant, on pourra comprendre les méandres de ma pensée au fil du temps.
Ce dont je me souviens le plus, c'est que je détestai être dirigé par un homme en uniforme.
J'avais assez donné.

1 commentaire:

  1. Le cinquantième anniversaire du Mouvement de Mai nourrit de précieuses expositions : icônes de mai (BNF), le Mai du pouvoir (Archives nationales), Gilles Caron (à l' Hôtel de Ville), qui invitent à découvrir les travaux des historiens consacrés aux années 68 - projet Sombrero - qui étudient cinq métropoles. A chacun son Mai...et la défense de nos valeurs.

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