(KARPOV / SOS MEDITERRANEE / AFP) |
Le silence de nos gouvernants est inqualifiable.
Les Corses, dont on ne cesse de montrer du doigt la xénophobie font preuve de dignité.
Il est heureux que l'Espagne vienne de changer de gouvernement : c'est à Valence que ces malheureux pourront accoster.
Paradoxe de notre temps ! Au-delà d'une longue période de maturité, de deuils insensés, la Corse réaffirme une des valeurs essentielles des civilisations méditerranéennes: l'hospitalité, mieux défendue au Moyen-âge qu'aujourd'hui. En 1939 la France accueillit (mal) 450 000 Espagnols assaillis par la barbarie franquiste. Aujourd'hui les neofascistes italiens, les mous du coeur français ne sauraient pas trouver de places pour moins de 700 personnes? Salut à l'Espagne, salut à la Corse, avanti à la riscossa!
RépondreSupprimerCertamente Salvini est fasciste et Macron, Selon vous Qu'est-ce que c'èst? Il souffle un vent perilleuse de dritte. Povera Italia, anzi peuvres France.
RépondreSupprimerCatania
Catania, je n'irais pas jusqu'à mettre Salvini et Macron dans le même sac... pour l'instant, j'espère.
RépondreSupprimerCeleos : ou les cœurs durs.
la politique n'a rien à faire sur cette page, contentez-vous de continuer à y mettre de belles images sans nous asséner votre point de vue !
RépondreSupprimerJe préfère, quant à moi, les coeurs drus et fermes !
RépondreSupprimerCher "anonyme" : je m'accorde le droit de m'indigner d'une situation qui relève simplement de l'humain et non de ce que vous appelez "politique".
RépondreSupprimerDe plus, "cette page", comme vous dites, est un blog bénévole que vous n'êtes pas obligé de visiter.
Silvano, je trouve que vous "raccourcissez" un peu, mais vous êtes effectivement chez vous et avez toute latitude pour exprimer votre opinion. Je préfère néanmoins vos écrits littéraires. Mais dans l'ensemble, ce blog est un bonheur dont je ne saurais me passer. Merci pour tout.
RépondreSupprimerJules
Le commentaire de l'Anonyme m'a vivement choqué. La réplique de Silvano (en quoi raccourcit-elle ?) s'avère d'autant plus nécessaire que le voyage périlleux de l'Aquarius semble avoir éclipsé les propos tenus au début de ce mois de juin par le nouveau ministre italien de la Famille et du Handicap, Lorenzo Fontana : "Unioni gay e immigrazione di massa cancellano il popolo italiano" ["les unions gay et l'immigration de masse effacent le peuple italien"], La Repubblica, 1er juin 2018. Celui-ci a également attaqué l'interruption volontaire de grossesse, revendiqué sa foi catholique, brandi la famille naturelle, la totale, quoi.
RépondreSupprimerAdage : si vous ne vous occupez pas de politique, la politique s'occupe de vous.
Je ne souhaite pas à l'Anonyme de finir dans un camp, avec un insigne distinctif.
Pourvu qu'Anonyme ne pense pas à aller faire un tour chez Céléos...
RépondreSupprimerSinon pour parler de choses qui en valent la peine, je pensais, lisant votre billet que si nous ne pouvions pas tous devenir sauveteurs en mer ou maîtres du monde, nous pouvions devenir des milliers de petits colibris joyeux et faire notre part en fraternité, là où nous sommes.
Marie
et pourtant je fus banquier aussi dans mon jeune temps (de 1969 à 2008) mais je n'entends plus rien à la Macron économie, sinon que je crains parfois son napoléonisme latent; pour le drame qui se déroule en mer et qui n'honore certainement pas l'U E , j'estime primordial d'en parler, de déclarer son opinion , d'exprimer son indignation et si c'est possible d'apporter sa petite pierre à l'édifice de la reconnaissance des droits fondamentaux de l'homme comme ce fut clairement défini en 1948 au niveau mondial et plus récemment au niveau de la CEE
RépondreSupprimerIl y a une certaine naïveté de penser que la proposition des Corses démontrait leur amour de l'humanité. Comment ne pas voir qu'il s'agissait uniquement de se poser comme un Etat souverain pour "contrarier" le Président de la République.
RépondreSupprimerJPB
Pourquoi "uniquement"? Et s'ils le faisaient pour faire un pied-de-nez au très humaniste président du pognon dingue, on pourrait encore leur en savoir gré. Que la Corse inverse les tendances xénophobiques de la France est une magnifique ironie !
SupprimerJ'avais utilisé le verbe "raccourcir" car j'avais trouvé que Silvano était court dans son propos. Il voulait peut-être exprimer son émotion dans la concision. Je vois que depuis, les commentateurs se sont chargé de développer.
RépondreSupprimerAyant passé quelques mois en Corse pour mes études, je doute fort de l'humanisme des insulaires, même s'il ne faut pas généraliser.
Jules