vendredi 22 juin 2018

Ardente solitude


Come è bello seguirti
o giovine che ondeggi
calmo nella città notturna.
Se ti fermi in un angolo, lontano
io restero', lontano
dalla tua pace, - o ardente
solitudine mia.

Qu'il est beau de te suivre
ô jeune homme qui ondoies
sans hâte dans la ville nocturne.
Si tu t'arrêtes au coin d'une rue,
loin je resterai, loin
de ta paix - ô mon ardente solitude.

Sandro Penna (1906-1977) : 
Une ardente solitude, poèmes

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    ce serait bien de restituer le premier "lontano":
    "Si tu t'arrêtes au coin d'une rue, loin
    je resterai, loin
    de ta paix"...

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  2. Important, bien sûr. Merci palomar !

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  3. Bravo Silvano, hai ottimo gusto!!!

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