J'avais passé toutes ces heures à l'attendre, me relevant à maintes reprises pour guetter l'avenue,
le manège des taxis en maraude, puis, peu avant l'aube, le ballet des
camions-poubelles, et ces deux fêtards se soutenant mutuellement qui se
disaient peut-être, pensai-je, des "je t'aime" d'une voix empâtée.
Jamais le phare de sa Vespa ne vint trouer la nuit.
J'attends encore et j'attendrai toujours.
Jamais le phare de sa Vespa ne vint trouer la nuit.
J'attends encore et j'attendrai toujours.
S.
Aurait-il été abandonné en raison de son tatouage sur l'omoplate ?
RépondreSupprimerSans doute, Ludovic !
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