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| Projection Piazza San Cosimato... avant. |
La mairesse populiste de Rome et sa municipalité ont refusé que la Piazza San Cosimato, au cœur du Trastevere, soit à nouveau transformée, cet été, en cinéma sous les étoiles. Les années précédentes, la foule se pressait pour regarder les chefs-d’œuvre du cinéma italien en présence, souvent, de ceux qui en firent l'un des meilleurs du monde avant que l'empire télévisuel du "cavaliere" ne vienne ruiner le 7ème art de la péninsule.
La bande de jeunes qui a créé l'association "Piccolo Cinema America" (du nom d'une salle fermée convoitée par les promoteurs) et qui organisait ces projections, ne baisse pas pour autant les bras et offrira cet été des séances nocturnes en divers lieux (dont la plage d'Ostia, et pas par hasard), soutenue pour cela par la région Lazio, entre autres appuis ayant encore le sens de ce que "culture populaire" veut dire.
La Piazza San Cosimato, elle, dormira tout l'été, ne se réveillant que le 28 septembre pour une performance éphémère de marionnettes et de mimes ayant reçu l'aval de la signora Raggi dont l'incompétence flagrante en maints domaines est révélatrice du gloubi-boulga "cinque stelle". La "ligue" de Salvini, elle, est beaucoup mieux organisée, et l'on peut prévoir, hélas, que le loup fasciste nouvellement entré au gouvernement finira bien par dévorer l'agneau populiste.
"Quand j'entends le mot "culture"...".
Quant à nos jeunes cinémaniaques, ils viennent de faire parvenir à leurs adeptes, dont je suis, cette courte vidéo inspirée de La grande bellezza de Paolo Sorrentino.
Un bel hommage au cinéma italien :
Un très beau "court". "Vorrei solo andare al cinema." L'Italie nous inquiète, comme la Grèce, comme la France, traversées à des degrés divers par la tentation des bottes et du vert-de-gris. Nous savons qu'il y a, au-delà de toute frontière, des personnes de la meilleure qualité en mesure de préparer les lieux où réinventer les nouvelles utopies. il faudra rester attentif à ces initiatives.
RépondreSupprimerCaro Silvano, questo argomento mi ricorda in fotocopia quanto la nostra altrettanto populista signora Appendino "mairesse de Turin" sta facendo continuamente, dopo la tragedia del 3 giugno 2017, quando in Piazza San Carlo (che tu ben hai fotografato) è scoppiato il caos durante la partita Real Madrid Juventus. Ora cancella le piazze e le feste; cancella la festa in piazza per San Giovanni: un po' tardi cara signora che ha trascurato le norme di prudenza.
RépondreSupprimerIn piazza San Carlo per anni si sono svolti eventi sia per i tifosi di calcio che culturali senza nessun inconveniente: nel luglio degli anni precedenti l'amministrazione populista, si tenevano concerti tematici tipo Mozart un anno, Beethoven un altro, la musica d'Austria, Germania, Russia, America; sempre con partecipazione enorme.
Le tre orchestre torinesi: del Regio, Nazionale Rai e Filarmonica si alternavano e ricordo un Flauto Magico con ventimila persone in piedi con l'ombrello sotto un "orage" estivo.
Adesso queste amministrazioni, non solo accantonano la cultura, ma anche non sanno prevenire le sicurezze: non si può permettere la vendita di bottigliette di vetro in una piazza piena di folla .
Vedo su "La Stampa" di ieri la foto del giardino de "les Invalides" bianco di folla: che bello!
Un abbraccio
Paolo
La lega et m5s sont la face de meme monnaie
RépondreSupprimerCatania
Oui, Celeos, au-delà de frontières de toutes sortes.
RépondreSupprimerPaolo fait référence au mouvement de panique de juin 2017 lors de la retransmission d'un match de football sur la Piazza San Carlo de Turin, qui se solda par un millier de blessés, notamment à cause des bouteilles en verre qui, ailleurs, feraient l'objet d'une interdiction. Il souligne l'impéritie de la mairesse, issue du même mouvement que celle de Rome.
Depuis, la même mairesse qui négligea les règles de prudence les plus élémentaires, a cru bon d'annuler maintes manifestations culturelles, à San Giovanni notamment. La bêtise au pouvoir.
Catania : certo !