dimanche 21 octobre 2018

Cadeau : oh oui vraiment, c'en est un !



Ces pages musicales sont parmi les plus belles que je connaisse.
C'est le mouvement lent (Andante cantabile ma pero con moto) du Trio avec piano n°7 "à l'Archiduc" de Beethoven, dédié à l'archiduc Rodolphe de Hasbourg qui fut l'un des principaux mécènes du compositeur, mais aussi son élève et ami.
Quand il écrivit cette œuvre, son plus célèbre trio, le génial (là, oui !) musicien assistait, impuissant, à l'évolution de sa surdité. Lorsque le trio fut créé en public par le Maître lui-même, le mal était presque total. 
J'aime beaucoup la version ci-dessus (Daniel Barenboim, piano, Pinchas Zukerman, violon, et Jacqueline du Pré, violoncelle), à la fois sereine et douloureuse ; j'aime aussi qu'on l'ait illustrée avec la photo d'un vieux fauteuil fatigué.
Installez-vous confortablement, fermez les yeux, écoutez, partageons.

© Beethoven-Haus Bonn

9 commentaires:

  1. C'est très touchant ce fauteuil si fatiqué qui accueille nos propres fatigues, nos peines et nos joies...le temps d'une méditation suspendue en fraternité, doucement bercée.
    Merci infiniment.
    Marie

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  2. Merci à Marie d'exprimer aussi bien ma pensée du moment.
    Jules

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  3. Beethoven: le musicien dont aucune note n'est ennuyeuse!

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  4. La belle histoire d'amour et de musique de Daniel Barenboïm et de Jacqueline Du Pré... Il en reste de si belles choses...

    Dites, Silvano, vous ne pensez pas, quand même, que Beethoven n'est génial que par cì par là et notamment là ?

    Bien à vous !
    -Cornelis-

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  5. Non, Cornelis, je pense qu'il n'est pas une page de Beethoven qui ne soit géniale.
    Je redécouvre actuellement les quatuors ; et je confirme.

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  6. As-tu vraiment eu besoin de le redécouvrir en écoutant les Quartets? Beethoven est mon musicien préféré, plus que Mozart et Bach. La seule chose que Mozart est supérieure à tous, c’est le théâtre, mais je n’ai aucun doute sur les symphonies et les sonates.

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  7. Xersex, je ne redécouvre pas Beethoven ; je redécouvre les quatuors.

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  8. Merci, Silvano,
    Je crois que l'on partage cette admiration.

    Portez-vous bien !
    Bien à vous,
    -Cornelis-

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