C'est un film en état de grâce, une fable doublée d'une vision assez désespérante de l'espèce humaine. Lazzaro traverse le film tel un nouveau Saint François d'Assise avec pour seul bagage une qualité rarissime : sa bonté.
Mais reste-t-il de nos jours une place sur cette terre pour les hommes bons ?
Bouleversant et juste.
Synopsis
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.
La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse (à ses yeux, ndr) qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna.
La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro.
Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse (à ses yeux, ndr) qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
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| Les "suzerains" accèdent à leur "propriété" |
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| Tancredi et Lazzaro |
Merci pour cette belle présentation. Il me plait bien ce film. J'ai consulté les critiques, c'est très partagé.
RépondreSupprimerBon, il n'est pas à l'affiche près de chez moi. je vais suivre les éventuelles projections, autrement j'attendrai la sortie DVD.
Les critiques en lesquels j'ai confiance en disaient beaucoup de bien, les autres, (rares, d'ailleurs) n'aimaient pas. Donc, pas d'hésitation pour moi. Et j'ai bien fait.
RépondreSupprimerSilvano
Je suis tout à fait d'accord, c'est un beau film qui rappelle le cinéma de Pasolini, des Taviani et de Scola... Mais il n'en reste pas moins que cette oeuvre reste tout à fait originale.
RépondreSupprimerSur vos conseils, je suis allé voir ce film.
RépondreSupprimerC'est un Idiot italien superbe.
Ma lecture est christique, vous vous en doutez, mais j'ai quelques arguments pour ! et Dostoïevski n'est pas le moindre.
Superbe poésie. Quelle galerie de portraits, quel paysage. Même la ville industrieuse et ses recoins sont transfigurés par celui qui "passe en faisant le bien" (Ac 10, 38)
Que l'orgue prenne le relai du piano n'est pas innocent quand bien même l'Eglise une fois de plus est montrée incapable d'accueillir. (C'est tout de même injuste. Si toutes les organisations philanthropiques faisaient autant, le monde serait peut-être pas dans le même état. Mais bon, pour faire le bien, il faut savoir se faire avoir, comme Lazzaro, Lazzaro felice).
Merci
Xavier
Oui, Xavier, les références ne m'ont pas échappé, je l'ai écrit.
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