Le colosse savait aussi se faire humble et délicat.
Très belle interprétation de ce concerto de Haydn
que d'aucuns croient facile à jouer, mais qui demande
un sens aigu du toucher. Et donc de la sonorité.
Je possède, de ce concerto, une excellente version (microsillon) de la période
"Vox" d'Alfred Brendel. C'est une pure merveille.
Richter jouait toujours avec la partition sous les yeux même s'il n'en avait nullement besoin. Ici, c'est une jeune femme qui lui tourne les pages. Lors d'un de ses derniers concerts en France, il avait demandé que ce soit un garçon qui tourne les pages. Probablement parce qu'il avait été incommodé par le parfum de sa dernière "collaboratrice". Qui sait. Je tiens toutefois de l'intéressé que suivre de près le maître pendant deux heures de récital assis à côté de lui fut un grand moment de sa vie de pianiste et de mélomane.
RépondreSupprimerLudovic : sans vouloir faire dans le "people" ou la propagation de rumeur, la relation de Richter avec Youri Borissov, auteur du remarquable "Du côté de chez Richter" (Actes Sud) peut prêter à supputations.
RépondreSupprimerHaydn est-il un musicien peut-être sous-estimé? pas de Xersex!
RépondreSupprimerS'agit du
Concerto in re maggiore per pianoforte ed orchestra, Hob:XVIII:11
https://www.flaminioonline.it/Guide/Haydn/Haydn-Concertopiano18n11.html
https://imslp.org/wiki/Keyboard_Concerto_in_D_major%2C_Hob.XVIII:11_(Haydn%2C_Joseph)
Si, Xersex, et par Michelangeli, c'est aussi "stupendo" !
RépondreSupprimerMerci Silvano pour le tuyau Actes Sud. Au reste mon ami tourneur de page et moi-même avions des supputations comme vous dites. Ce qui est certain, c'est que cet immense pianiste ne devait pas vivre ça très facilement. Combien d'autres ont dû chercher dans leur art l'oubli de leur vraie vie.
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