Pas d'accord avec Mamy Grand. Messiaen n'aurait jamais voulu voir une représentation du Dieu chrétien dans cette image. Cette photo est un dieu de la mythologie antique. Qui d'autre qu'Apollon puisse-t-il être? Même Michel-Ange, qui hébergeait des fouloulous, n'aurait représenté Dieu de cette façon.
Bien d'accord avec Jacques et Silvano. Mille excuses. C'était une innocente provoc' de ma part. Liée à un souvenir, cependant. Fut une époque où je jouais de nombreux offices à l'orgue. Un commerçant dévot ne ratait aucune de "mes" messes hebdomadaires célébrées à midi, excellentes, car exemptes de ces désolants cantiques qui ont affadi la religion ; je pouvais donc exécuter à plaisir mes petits morceaux, dont le début de "Dieu parmi nous" (il n'est pas trop difficile à déchiffrer). Un jour ce fidèle m'a abordé : "Je voudrais vous dire que ce que vous jouez est très beau, admirable, ... mais, ... parfois ..., c'est absolument abominable !" J'ai conservé Messiaen non par méchanceté, mais par militantisme de propagande en faveur de la musique du XXe siècle. Jeunesse et naïveté. Aux croyants qui suivent ce blog, inspiré par la beauté, don divin, puis-je rappeler que, selon les Écritures, le Christ n'a pas été avare en provocations ; aussi lui a-t-on fait la peau, de la manière que l'on sait. J'espère davantage d'indulgence. J'ai pu approcher deux fois Olivier Messiaen et l'interroger. Je garde le souvenir d'un homme immédiatement attentif, patient, excellent pédagogue, d'une grande douceur, un peu triste aussi. On se moquait gentiment de lui, lorsque rejoignant des musiciens pour boire un verre après une répétition, par exemple, il commandait toujours une limonade, une orangeade ou un jus de pomme. "Tu ne le verras jamais demander une bière ou un vin !", m'a affirmé une amie pianiste qui l'a fréquenté aux temps héroïques - et qui bouffait du curé. Le mot de la fin n'a-t-il pas été écrit par Xersex ?
Je reviens avec Mamy Grand,avec qui je suis d'accord pour le Christ qui provoquait un peu, surtout quand il comprenait la Samaritaine qui jouait un peu le rôle d'Aphrodite en faisant tomber les coeurs et...(je n'ose pas terminer la phrase, mais elle sort de la bouche de Jeanne Moreau dans le film "Querelle"). Sinon je crains de dépasser la retenue de GC et d'être excommunié du blog.
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !
un jeune et charmant Apollo!
RépondreSupprimerIl a certainement inspiré Olivier Messiaen lorsque cet immense compositeur écrivait "Dieu parmi nous".
RépondreSupprimerIl eut mérité un meilleur photographe (ou au moins un meilleur éclairage). Mais joli, tout de même :)
RépondreSupprimerYamazek
Pas d'accord Yama Zek : j'aime le côté "amateur" de cette photo.
RépondreSupprimerPas d'accord avec Mamy Grand. Messiaen n'aurait jamais voulu voir une représentation du Dieu chrétien dans cette image. Cette photo est un dieu de la mythologie antique. Qui d'autre qu'Apollon puisse-t-il être?
RépondreSupprimerMême Michel-Ange, qui hébergeait des fouloulous, n'aurait représenté Dieu de cette façon.
Bien sûr : le titre du billet est sans équivoque. Je ne voyais pas non plus ce que Messiaen et sa foi venaient faire là.
RépondreSupprimerBien d'accord avec Jacques et Silvano. Mille excuses. C'était une innocente provoc' de ma part.
RépondreSupprimerLiée à un souvenir, cependant. Fut une époque où je jouais de nombreux offices à l'orgue. Un commerçant dévot ne ratait aucune de "mes" messes hebdomadaires célébrées à midi, excellentes, car exemptes de ces désolants cantiques qui ont affadi la religion ; je pouvais donc exécuter à plaisir mes petits morceaux, dont le début de "Dieu parmi nous" (il n'est pas trop difficile à déchiffrer).
Un jour ce fidèle m'a abordé : "Je voudrais vous dire que ce que vous jouez est très beau, admirable, ... mais, ... parfois ..., c'est absolument abominable !"
J'ai conservé Messiaen non par méchanceté, mais par militantisme de propagande en faveur de la musique du XXe siècle. Jeunesse et naïveté.
Aux croyants qui suivent ce blog, inspiré par la beauté, don divin, puis-je rappeler que, selon les Écritures, le Christ n'a pas été avare en provocations ; aussi lui a-t-on fait la peau, de la manière que l'on sait. J'espère davantage d'indulgence.
J'ai pu approcher deux fois Olivier Messiaen et l'interroger. Je garde le souvenir d'un homme immédiatement attentif, patient, excellent pédagogue, d'une grande douceur, un peu triste aussi. On se moquait gentiment de lui, lorsque rejoignant des musiciens pour boire un verre après une répétition, par exemple, il commandait toujours une limonade, une orangeade ou un jus de pomme. "Tu ne le verras jamais demander une bière ou un vin !", m'a affirmé une amie pianiste qui l'a fréquenté aux temps héroïques - et qui bouffait du curé.
Le mot de la fin n'a-t-il pas été écrit par Xersex ?
Je reviens avec Mamy Grand,avec qui je suis d'accord pour le Christ qui provoquait un peu, surtout quand il comprenait la Samaritaine qui jouait un peu le rôle d'Aphrodite en faisant tomber les coeurs et...(je n'ose pas terminer la phrase, mais elle sort de la bouche de Jeanne Moreau dans le film "Querelle"). Sinon je crains de dépasser la retenue de GC et d'être excommunié du blog.
RépondreSupprimerDieu, Christ ... ou démon, Lucifer? Quoi qu'il soit il est d'une beauté ravageuse et à prendre comme il est.
RépondreSupprimerSavez-vous que les religions ne sont que de la mythologie?
RépondreSupprimerà lire ici
https://sites.google.com/site/legrosmensongedelabible/
Avec des dieux faits comme ça, je suis prêt à croire à la mythologie...
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