mercredi 13 mars 2019

Antifascisme

"Création d'un état de danger permanent"

"Culte de la tradition"
Dans la Via Indipendenza, qu'on peut qualifier d'artère principale de Bologne, fleurissent actuellement des affiches inspirées par un texte d'Umberto Eco intitulé Ur-fascisme publié en 1995 dans la "New York Review of Books" et traduit ensuite en italien sous le titre Ur-fascisme, fascisme perpétuel.
Le texte expliquait alors pourquoi le fascisme n'était pas mort, et en donnait les principales caractéristiques, reprises, pour certaines, sur les affiches placardées en ville.
Le fascisme se manifestant de moins en moins insidieusement par ces temps de violence exacerbée, notamment en Italie, mais aussi beaucoup plus près de nous, il faut saluer cette initiative d'un groupe local (national ?) qui a une indéniable fonction pédagogique.


"Sexisme"
"Exaltation de la volonté populaire" : ça ne vous dit rien ?

On fera bien de lire le texte intégral du manifeste sur le blog de Gabriella Giudici, dans une traduction gougueule tout à fait correcte, pour une fois, et d'autant plus que je me suis donné un mal de chien pour remonter à la source de ces affiches qui m'ont tant interpellé comme on le dit encore, mais un peu moins quand même.
Bref, c'est là : cliquez ici

Note qui n'a rien à voir mais si un peu tout de même
L'autrefois nommée à tort "journée de la femme" du 8 mars est devenue "journée internationale des femmes".
En Italie, si les associations féministes (soutenues par les LGBT) manifestent comme à Bologne, un malentendu subsiste, qui arrange bien les affaires des commerçants et des vendeurs à la sauvette qui la nomment "fête de la femme", et donne prise à toutes les dérives sexistes, comme on l'a constaté également en France où ont fait florès ces jours derniers les pubs pour parfums, lignes de soins et autres produits typiquement "féminins".
En Emilie Romagne, cette "festa" a tout de même un parfum agréable, celui du mimosa que l'on offre par brassées à toutes les femmes, mimosa que refusent celles qui manifestent affublées de perruques et vêtements de couleur rose pour ridiculiser le vieux concept "rose pour les filles", "bleu pour les garçons".

9 commentaires:

  1. Merci, commandante, j'ai corrigé : ecco !

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  2. Qu'il est bête ce Silvano, il sait même pas écrire Umberto Eco !
    :)

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  3. Son nome de famille ECO, est un acronyme des initiales de “Ex Coelis Oblatus”, donné par le ciel, parce que l'un de ses ancêtres était un fils abandonné.

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  4. Ah, vous voyez, Xersex, quand vous voulez !

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  5. Saloperie de fafs.

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  6. Passionnant, merci Silvano !

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  7. Merci pour la traduction de ECO.

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