"J'entre dans la cour du Broletto et je suis heureux pendant plus de vingt minutes comme je l'ai été l'autre soir à Turin, c'est à dire sans raison bien déterminée. C'est un endroit où l'on attrape le bonheur, comme dans d'autres on attrape la peste."
Jean Giono - Voyage en Italie
J'évoquais cette virtuelle parenté dans mon billet d'hier, intitulé L'Italie et moi.
J'ai relu, depuis, ce beau livre juste assez court pour vous offrir une parenthèse enchanteresse après les images exsudant la haine distillée par les différents médias. J'ai soupiré d'aise à maintes reprises, poussé des "mais oui !", des "bien sûr !" et des "c'est exactement ça !": je ne m'abusai pas en soulignant cette similitude des sentiments que nous éprouvions à trois quarts de siècle d'espace-temps.
Jamais je ne l'avais autant ressentie ; ni avec Fernandez qui, pourtant, communie dans "notre" engouement pour l'Italie, ni avec papy Stendhal qui peut vous tomber des mains quand il voudrait vous guider à travers une Rome depuis longtemps disparue...
Giono sait observer les êtres et ce que nous appelons aujourd'hui leur "cadre de vie" avec humanité.
Comme dans ses romans les plus célèbres.
Photos Silvano 2018 : le Palazzo Broletto à Brescia (Lombardie)
Jean Giono était d'origine piemontais!
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