Nos "anciens" se souviennent sans doute de l'époque ou, sur recommandation du magazine Gay Pied, les adeptes parisiens de notre religion avaient toutes chances de se rencontrer en empruntant systématiquement la deuxième voiture des trains du Métropolitain.
C'était bien avant Tinder et autres réseaux de rencontre de haute technicité actuels, par lesquels, d'un clic, paraît-il, on a l'opportunité de trouver l'homme de sa vie.
Buongiorno.
RépondreSupprimerMerci pour ce souvenir. Une émotion fugace. Je ne suis pas si 'âgé', et pourtant j'ai connu cette époque. Le deuxième wagon, gay-pied, les mouchoirs dans la poche, et les listes papier de garçons à rencontrer. J'étais jeune, assez seul et un peu perdu. Un monde inconnu s'offrait à moi.
"On oublie
"Hier est si loin d’aujourd’hui
"Mais il m’arrive souvent
"De rêver encore à l’adolescent
"Que je ne suis plus".
"J’irai bien (moi aussi) refaire un tour du côté de (ces années là)
"Je ne voudrais pas refaire le chemin à l’envers
"Et pourtant je paierais cher pour revivre un seul instant
"Le temps du bonheur."
Je ne suis pas certain qu'aujourd'hui, ce qui nous parait si facile, le soit autant. Je ne suis même pas certain que la génération actuelle soit plus heureuse. Aller au sex shop en ce "temps là", c'était une aventure. J'avais une trouille bleue d'y entrer. Je restais souvent un long moment sur le trottoir d'en face. Cela participait de "la chose". La transgression a du bon, parfois (souvent ?).
Passez tous une bonne journée. Je me prépare quant à moi à reprendre mes cours d'italien, pour une nouvelle année.
Je vous salue/vous embrasse.
D.
Joli témoignage : merci à D.
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