Je crois que le point d'interrogation s'impose quant à la direction de Ravel. Ce qui est certain, c'est que Marguerite Long considérait ce concerto comme le sien après l'avoir "arraché" de haute lutte à Ravel. Elle n'en est heureusement pas la seule interprète et sans doute pas la meilleure cf la récente interprétation de Roger Muraro et beaucoup d'autres. Mais Mme Long reste la créatrice d'un des plus beaux concerto du répertoire.
Tout jeune (tout de même !),vers 14/15 ans, j'ai approché Marguerite Long ; j'étais diplômé de son académie de piano. Elle n'était pas d'un caractère facile, disait-on, mais elle fut charmante avec moi. L'interprétation globale du Concerto par Samson François est ma préférée. Mais, pour l'adagio, Martha, n'est-ce pas, est inégalée.
Oui je l'ai lu et je le déteste: il a souligné les petits côtés de Ravel, le nombre de ses chemises et de ses chaussures, et traité avec cette condescendance goguenarde qui est la marque de ses biographies l'un des plus grands génies de la musique comme si sa réputation d'écrivain nobélisable le mettait en situation de le faire. Qu'il ait cette approche d'un coureur à pieds est déjà désagréable mais pour Ravel ça m'a paru très choquant.
Ludovic, quelle sévérité ! Le Ravel d'Echenoz est d'une aimable lecture qui n'est qu'un contrepoint à une véritable biographie, comme celle de Jankélévitch préfacée par Alexandre Tharaud chez Points que je vous recommande si vous ne l'avez pas lue.
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Je crois que le point d'interrogation s'impose quant à la direction de Ravel. Ce qui est certain, c'est que Marguerite Long considérait ce concerto comme le sien après l'avoir "arraché" de haute lutte à Ravel. Elle n'en est heureusement pas la seule interprète et sans doute pas la meilleure cf la récente interprétation de Roger Muraro et beaucoup d'autres. Mais Mme Long reste la créatrice d'un des plus beaux concerto du répertoire.
RépondreSupprimerTout jeune (tout de même !),vers 14/15 ans, j'ai approché Marguerite Long ; j'étais diplômé de son académie de piano. Elle n'était pas d'un caractère facile, disait-on, mais elle fut charmante avec moi. L'interprétation globale du Concerto par Samson François est ma préférée. Mais, pour l'adagio, Martha, n'est-ce pas, est inégalée.
RépondreSupprimerLudovic, j'espère que vous avez lu "Ravel" de Jean Echenoz !?
RépondreSupprimerOui je l'ai lu et je le déteste: il a souligné les petits côtés de Ravel, le nombre de ses chemises et de ses chaussures, et traité avec cette condescendance goguenarde qui est la marque de ses biographies l'un des plus grands génies de la musique comme si sa réputation d'écrivain nobélisable le mettait en situation de le faire. Qu'il ait cette approche d'un coureur à pieds est déjà désagréable mais pour Ravel ça m'a paru très choquant.
RépondreSupprimerC'est involontairement que je n'ai pas signé mon commentaire sur Echenoz.Excusez-moi.
RépondreSupprimerLudovic, quelle sévérité ! Le Ravel d'Echenoz est d'une aimable lecture qui n'est qu'un contrepoint à une véritable biographie, comme celle de Jankélévitch préfacée par Alexandre Tharaud chez Points que je vous recommande si vous ne l'avez pas lue.
RépondreSupprimervoici la plus haute poésie imaginable!
RépondreSupprimerJe connais ce concert depuis au moins vingt ans, sur un CD de Pearl