C'était le tube beethovénien de mon adolescence : je l'avais entendu en concert par Weissenberg ou peut-être bien par Eschenbach qui fut pianiste concertiste avant de prendre baguette.
Le Rondo du 3ème Concerto de Beethoven me filait la pêche pour la journée. L'ayant mis sur le tourne-disque avant de partir, je renâclais moins à rejoindre le lycée où m'attendaient les matières qui m'étaient rébarbatives, maths, physique-chimie et autres pensums infligés au "littéraire" que je suis.
Il m'arrive encore souvent, aujourd'hui, d'inscrire ce concerto à mon programme d'écoute dominical. J'ai tendance à pousser déraisonnablement le volume pour la bonne cause : faire entrer des rayons de soleil dans un dimanche trop souvent grisâtre.
Ici, le soliste est Jan Lisiecki qui en donne, avec l'Academy of St. Martin in the Fields dirigée par Tomo Keller, une version conforme au souvenir de mes enthousiasmes juvéniles.
Comme le fait justement remarquer un commentateur, on notera le sourire de ravissement que fait naître, chez le jeune pianiste, l'entrée de la clarinette (à 3'25). Le petit dialogue qui s'ensuit participe au plaisir d'ensemble.
Il est rare, et ça fait plaisir, qu'un soliste se montre attentif à un musicien d'orchestre.
RépondreSupprimerAttention aux vertèbres cervicales!
RépondreSupprimerJe pense que celui qui a remarqué
RépondreSupprimer« le sourire de ravissement que fait naître, chez le jeune pianiste, l'entrée de la clarinette »
mérite bien cette excellente émission Au Cœur de l’Orchestre sur la clarinette :
Pour démarrer l’émission : lien ici le dim 3/11
Pour voir le détail illustrant l’émission : lien ici
Bonne journée
Jean-Paul