Photo Christoph De Barry / Afp |
J'avais écrit ici tout le bien que je pense d'Alexandre Kantorow, 23 ans, premier pianiste français à avoir remporté (Premier Prix et Médaille d'or) le prestigieux concours Tchaïkovski de Moscou en juin 2019.
J'ai vanté la sensibilité et la stupéfiante technique qui font de son disque intitulé À la russe un grand moment de piano solo, mais aussi la "mise à neuf" époustouflante des concertos 3,4, et 5 de Camille Saint-Saëns (avec, à la baguette, son papa Jean-Jacques) dont le dernier, dit L’Égyptien, restera dans les annales discographiques.
Aux Victoires de la musique classique, vendredi soir, le jeune pianiste a fait coup double, emportant celle du meilleur soliste instrumental et celle du meilleur enregistrement, pour les Saint-Saëns ci-dessus dont il faut louer également la qualité technique.
Hormis le fait qu'on nous donne à subir, chaque année, en guise d'indicatif et de "jingle", le sempiternel Boléro de Maurice Ravel, la soirée fut d'un très haut niveau, avec, notamment, la présence de la grande soprano Anna Netrebko qui reçut un ovation-debout plus que méritée pour l'attribution d'une Victoire d'honneur, à l'instar de celle qui sanctionna les vingt ans de carrière du vibrionnant Philippe Jarousky.
Quant à Kantorow (!), n'hésitez pas à enrichir votre discothèque de ces deux trésors :
En cadeau-bonus,
une étude de Chopin, la 8 de l'opus 10 :
on enlève !
Toca bien y es guapo. ¿Qué más se puede pedir?
RépondreSupprimerOui, filidor, bel et bon : que demander de plus ?
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