Levi Miller. Que ne suis-je prof de guitare ? |
Il y a de cela quelques années, je fus hospitalisé pendant trois semaines. Quand je pus poser à nouveau les mains sur mon piano, je fondis en larmes de bonheur.
La musique m'est essentielle, vitale.
Qu'on la pratique en professionnel ou en amateur, elle est un facteur anti-stress dans nos sociétés violentes.
Contrairement aux idées reçues, on peut en aborder l'étude à tout âge. J'ai ainsi pour élève une débutante qui approche les 80 ans : retraitée des professions médicales, elle joue tous les jours sans compter les heures. Peu importe qu'elle joue bien ou moins bien : c'est devenu pour elle une nécessité.
Pour les enfants, la pratique instrumentale participe grandement au développement, forme le goût, apporte du plaisir si elle est apprise sans contrainte ou, pour les plus motivés, peut conduire à un accomplissement total si l'on décèle des capacités susceptible d'en faire de vrais musiciens.
À l'affiche, cette année, du prestigieux Festival International de piano de la Roque d'Anthéron, un garçon que j'eus le bonheur de former dès l'âge de six ans, participa à l'intégrale des Sonates de Beethoven. Vous pardonnerez cet excès d'orgueil, mais la fierté ressentie de la mission accomplie a ensoleillé le début de ce mois d'août.
Certes, il s'agit d'un cas exceptionnel, mais il y a, dans le "contingent" actuel, trois très jeunes élèves qui me sollicitent en pleine grandes vacances pour des cours exceptionnels, ou pour demander d'ajouter des œuvres à leur programme de travail.
Je ne peux qu'accéder à leurs demandes : c'est ma récompense.
Récompense o combien méritée si vous aidez des angelots à devenir des séraphins.
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