L'heure étant aux baskets, on ne manquera pas de remarquer le soin que vous mettez à votre présentation.
Dépoussiérez, appliquez ensuite un peu de crème pour cuir, attendez quelques secondes en sifflotant un air de Richard Wagner ou de Dalida, puis appliquez au chiffon le cirage (de la même couleur que les chaussures, tant qu'à faire), patientez un moment en fredonnant La ci darem la mano ou Le régiment de Sambre et Meuse selon vos goûts puis brossez ensoignant les coutures.
Astuce (merci qui ?) : crachotez ce faisant quelques gouttes de salive (certifié !) sur le cuir en respectant soigneusement la distanciation sociale en vigueur et, miracle, "c'est si propre que l'on peut se voir dedans" comme le proclamait une vieille pub.
Je suis sûr que c'est ce que vous avez remarqué d'emblée sur l'illustration de circonstance ci-dessus.
Merci pour votre belle humeur!
RépondreSupprimerJe porte toujours des chaussures en cuir, lacées. A part le crachat et les sifflotements, je les cire à la manière de Silvano, qui va bientôt ouvrir une école pour cireurs.
RépondreSupprimerUn conseil d'un de mes vieux amis, chausseur de son état du temps où on ne vendait que des chaussures de cuir aux messieurs de bonne famille: pour que les chaussures marron ne se décolorent pas, toujours utiliser un cirage plus foncé et de temps en temps carrément du cirage noir. Et bien sûr on peut siffler "pompes et circonstances" d'Elgar en anglais de préférence.
RépondreSupprimerBon dimanche cher Silvano
Bon dimanche, Ludovic. Elgar, excellente idée !
RépondreSupprimer:)