Musique Kurt Weil - Texte de Maurice Magre
Chanson intemporelle, universelle.
Et Ute Lemper, n'est-ce pas ?
Chanson intemporelle, universelle.
Et Ute Lemper, n'est-ce pas ?
Retire ta main, je ne t'aime pas,
Car tu l'as voulu, tu n'es qu'un ami.
Pour d'autres sont faits le creux de tes bras
Et ton cher baiser, ta tête endormie.
Ne me parle pas, lorsque c'est le soir,
Trop intimement, à voix basse mêm',
Ne me donne pas surtout ton mouchoir
Il renferme trop le parfum que j'aim'.
Dis-moi tes amours, je ne t'aime pas,
Quelle heure te fut la plus enivrant'.
Je ne t'aime pas
Et s'il t'aimait bien, ou s'il fut ingrat'
En me le disant, ne sois pas charmant;
Je ne t'aime pas...
Je n'ai pas pleuré, je n'ai pas souffert,
Ce n'était qu'un rêve et qu'une folie.
Il me suffira que tes yeux soient clairs,
Sans regret du soir, ni mélancolie.
Il me suffira de voir ton bonheur,
Il me suffira de voir ton sourire.
Conte-moi comment il a pris ton cœur
Et même dis-moi ce qu'on ne peut dire
Non, tais-toi plutôt. Je suis à genoux
Le feu s'est éteint, la porte est fermée...
Je ne t'aime pas.
Ne demande rien, je pleure. C'est tout.
Je ne t'aime pas,
Je ne t'aime pas, ô mon bien-aimé.
Retire ta main, je ne t'aime pas
Je ne t'aime pas...
Car tu l'as voulu, tu n'es qu'un ami.
Pour d'autres sont faits le creux de tes bras
Et ton cher baiser, ta tête endormie.
Ne me parle pas, lorsque c'est le soir,
Trop intimement, à voix basse mêm',
Ne me donne pas surtout ton mouchoir
Il renferme trop le parfum que j'aim'.
Dis-moi tes amours, je ne t'aime pas,
Quelle heure te fut la plus enivrant'.
Je ne t'aime pas
Et s'il t'aimait bien, ou s'il fut ingrat'
En me le disant, ne sois pas charmant;
Je ne t'aime pas...
Je n'ai pas pleuré, je n'ai pas souffert,
Ce n'était qu'un rêve et qu'une folie.
Il me suffira que tes yeux soient clairs,
Sans regret du soir, ni mélancolie.
Il me suffira de voir ton bonheur,
Il me suffira de voir ton sourire.
Conte-moi comment il a pris ton cœur
Et même dis-moi ce qu'on ne peut dire
Non, tais-toi plutôt. Je suis à genoux
Le feu s'est éteint, la porte est fermée...
Je ne t'aime pas.
Ne demande rien, je pleure. C'est tout.
Je ne t'aime pas,
Je ne t'aime pas, ô mon bien-aimé.
Retire ta main, je ne t'aime pas
Je ne t'aime pas...
Cette interprétation poignante résonne fort dans la grisaille de ce dimanche de novembre pas ordinaire.
RépondreSupprimerVraiment magnifique, une très belle découverte, merci...
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