Il s'appelle Erwan Jeammot, danseur (élève au CNSMD), modèle parfois, et peintre à ses heures.
Sur la photo ci-dessus*, il semble hésiter à quitter l'enfance.
Cette génération est prometteuse, loin des clichés qui voudraient, notamment pendant la crise sanitaire actuelle, qu'elle soit irresponsable, dénuée de scrupules, a-cultivée.
J'en ai pour preuve de jeunes voisins récemment installés : pratique de la musique et de l'art dramatique, boulimie cinéphile...
Ces jeunes ont bien du talent, et ont à lutter dans une société de plus en plus féroce.
*Merci à Erwan pour l'autorisation d'insérer.
En cette période difficile, on a trop souvent jeté les "jeunes" en pâture à la vindicte populaire. N'oublions pas la soif de vivre qui fut la nôtre à ces âges. Comme vous l'écrivez fort justement, on ne voit que la face émergée de l'iceberg. Enseignant les "humanités", j'ai eu à débattre avec des étudiants avides de culture, et qui font preuve d'un sens des responsabilités exemplaire. Une pensée pour tous ceux d'entre eux qui vivent dans une effrayante précarité.
RépondreSupprimerMerci pour vos billets.
C'est moi qui vous remercie, Antoine, pour vos commentaires toujours pertinents.
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