Dima Gornovskyi, ouvrier agricole |
vendredi 30 avril 2021
jeudi 29 avril 2021
mercredi 28 avril 2021
Si chaud...
Feu ! Chatterton : "Un monde nouveau"
Soufflait sur le pays très chaudement
Dans un bain, un bain de foule dévot
À moitié ébahi, on se mouillait mollement
La glace fondait dans les Spritz, c'était à n'y comprendre rien
Tout le monde se plaignait en ville du climat subsaharien
On n'avait pas le moral, mais l'on répondait bien
À tous les mots, les traits d'esprit du serveur central
Mais que savions-nous faire de nos mains
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Zéro, attraper le Bluetooth
Que savions-nous faire de nos mains
Presque rien, presque rien
On le bégayait tous sans n'y comprendre rien
À la loi nouvelle des éléments
Qui nous foutait la frousse et les poils en même temps
La clarté nous pendait au nez dans sa vive lumière bleue
Nous étions pris, faits, cernés, l'évidence était sous nos yeux
Comme une publicité qui nous masquait le ciel
Des millions de pixels pleuvaient sur le serveur central
Mais que savions-nous faire de nos mains
Un monde nouveau, on en rêvait tous
Mais que savions-nous faire de nos mains
Zéro, attraper le Bluetooth
Que savions-nous faire de nos mains
Presque rien, presque rien, presque rien
S'attraper dans les bras
Se prendre dans les bras
Ça on le pouvait
Mais que savions-nous faire de nos mains
(Un monde nouveau, on en rêvait tous)
(Mais que savions-nous faire de nos mains)
L'échelle de Kinsey
Cette photo du début du XXe siècle semble corroborer par anticipation le fameux rapport Kinsey et son échelle (ci-dessous).
On voit très bien où sont les "homos" et les "hétéros", ainsi que les "entre-deux" (ou non définissables), mais il y a sans doute des "bi" dans ce groupe.
L'échelle de Kinsey (via Wikipédéia) :
mardi 27 avril 2021
lundi 26 avril 2021
Et si on se trémoussait un peu
Merci qui ?
dimanche 25 avril 2021
Wow, quel groove !
Voilà de quoi vous donner l'énergie pour la journée.
On pousse les meubles et on bouge !
Reid Nibley, piano, avec Maurice Abravanel dirigeant l'Utah Symphony Orchestra. Grande Tarentelle pour piano et orchestre de Louis Moreau Gottschalk (1829-1869)
samedi 24 avril 2021
vendredi 23 avril 2021
jeudi 22 avril 2021
Dangereuse voie lactée
Tu m'effraies, pupuce : le lait n'est pas ton ami. |
N'en déplaise à mon copain Yannis Laktalis,
je déconseille formellement le lait ; pour éviter
les problèmes gastriques, j'ai renoncé depuis longtemps
au café-au-lait matinal et m'en porte beaucoup mieux.
Cela dit, que ne donnerais-je pour déguster un cappuccino
sur les Zattere* !
* Les quais qui font face à l'île de la Giudecca, à Venise.
Les Zattere, Venise | Ph. Silvano |
mercredi 21 avril 2021
Que vienne un vrai printemps
les visages, s'embrasser,
En liberté.
Toujours vrai
Officier allemand lisant un livre dans un château en 1918 |
« Si parfois un quelconque homme de génie essaye de secouer le dur collier de la tradition, on s’arrange de façon à le noyer dans le ridicule ;
alors le pauvre homme de génie prend le parti de mourir très jeune, et c’est la seule manifestation pour laquelle il trouve de nombreux encouragements. »
Claude Debussy, Monsieur croche
mardi 20 avril 2021
Suzette, Joliette et Robin
Aujourd'hui, je ne peux pas : j'ai couture ! |
lundi 19 avril 2021
dimanche 18 avril 2021
Vagues flammes de l'Ourse
Dans un billet publié mercredi dernier (ici), je faisais référence au très beau - et méconnu - film de Luchino Visconti Sandra, dont le titre original est Vaghe stelle dell' Orsa, en hommage à l'un des "Canti" du grand poète Giacomo Leopardi.
C'est un extrait de cette œuvre que Gianni (le beau Jean Sorel, en alternative à un Delon alors trop demandé ? - récite à sa sœur Sandra (la Cardinale au sommet de sa beauté) avant le drame final.
La bande originale du film repose entièrement, lancinante, sur les Prélude, choral et fugue de César Franck, joué ci-dessous par un Nikolaï Lugansky très habité.
Dans le film, la "tragédienne" Marie Bell (le terme lui va si bien) "joue", dans une simulation pianistique ratée, disons-le, l'œuvre du compositeur français, révélant ainsi le désordre mental qui la submerge.
« Vagues flammes de l’Ourse, qui m’aurait dit
Que je viendrais vous contempler encore
Dans le jardin paternel scintillantes,
Et parler avec vous des fenêtres
De ce logis où j’habitais enfant
Et découvris la fin de mes bonheurs. »
Giacomo Leopardi*
*Texte original :Jean Sorel dans le film de Visconti
« Vaghe stelle dell’Orsa, io non credea
Tornare ancor per uso a contemplarvi
Sul paterno giardino scintillanti,
E ragionar con voi dalle finestre
Di questo albergo ove abitai fanciullo,
E delle gioie mie vidi la fine. »
Goûter de rêve, mais
Le rituel du "goûter" se perd, du moins chez les adultes, celui de la photo faisant exception : les injonctions à ne pas "grignoter entre les repas" semblent en avoir eu raison.
Les enfants y ont toujours droit après l'école.
Je me souviens que m'attendait, à quatre heures et demie passées, le pain au chocolat préparé par ma mère.
Entendons-nous bien : il s'agissait d'un vrai pain au chocolat, à savoir deux barres de chocolat Menier logées dans un quart de baguette tartiné de beurre et d'un fruit de saison.
Aujourd'hui - j'ai testé ! - le chocolat Menier, racheté (tu parles !) par la multinationale Nestlé, est devenu proprement dégueulasse, fuyons-le !
Ce billet proustien est essentiel, vous en conviendrez.