mardi 9 novembre 2021

Deux monstres sacrés en bisbille

Leonard Bernstein et Glenn Gould
Ces deux grands de la musique eurent un différend lors de l'enregistrement public du Concerto n°1 en ré mineur de Brahms le 6 avril 1962 au Carnegie Hall avec le Philharmonique de New-York.
Leurs conceptions de l'œuvre étaient tellement opposées que le chef crut bon de faire une mise au point avant son exécution :
"cette fois, les divergences entre nos points de vue sont si grandes que je pense qu'il faut que je vous en avertisse." (Bernstein).
Le tempo lent imposé par Gould pour le 3e mouvement n'avait pas l'agrément de ce cher Lenny.
Lequel souligna néanmoins, en conclusion de son avertissement, qu'il y avait "toujours à apprendre de cet artiste extraordinaire, avec lequel il avait enregistré auparavant un Concerto en ré mineur de Bach d'anthologie.
Ce concert, précédé du laïus teinté d'humour de Bernstein est toujours disponible en CD (Sony).
Pour ma part, malgré la valeur historique de ce disque-document, je reste à jamais attaché à l'enregistrement, dans la même période, d'Arrau/Giulini (EMI), dont un Adagio à tirer des larmes
aux plus insensibles.

Un document sonore historique

1 commentaire:

  1. Je n'aime pas beaucoup Gould, pour te dire la vérité.
    Connais-tu l'enregistrement des deux concerts de Brahms : Gilels Jochum ( ici )
    Honnêtement, on ne pouvait pas demander plus et mieux.

    RépondreSupprimer

Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !