mardi 23 novembre 2021

Idées noires au soleil

Photo J. Bonnefond



Antibes,
16 mars 1955. Une passante remonte la minuscule rue du Revely. Elle distingue une masse sombre sur le trottoir et découvre avec horreur le cadavre d'un homme vêtu d'une chemise, d'une veste et d'un pantalon bleu. Il semble avoir été la victime d'une chute. On lève la tête. On aperçoit une terrasse. Cet homme doit être le peintre qui s'est installé dans la maison en octobre dernier. Effectivement, cet homme mort, c'est Nicolas de Staël.




Fort carré, Antibes | Nicolas de Staël

2 commentaires:


  1. Vous évoquez le suicide de Nicolas de Staël sur les remparts d'Antibes. Cet admirable tableau représentant le Fort carré, est la parfaite illustration de ce que fut son art à la fin de sa vie, où se mêlent abstraction et figuration. Sa célèbre série "Les Footballeurs" en est un autre exemple éblouissant.
    On ne peut que blâmer, entre autres, André Breton qui lui en faisait reproche !...

    Deux mots, au sujet de la publication, chaque lundi, de quelques pages de votre nouveau roman. Je regrette que certains cherchent la petite bête et ergotent sur de possibles anachronismes. Et alors ? Est-ce important que l'histoire diffère de l'Histoire ?

    René

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  2. Merci René : dommage de n'avoir pas mis ce commentaire au bas de l'épisode. ;)
    J'ai une reproduction d'une œuvre de Nicolas de Staël qui contribue à la sérénité qui règne dans ma chambre.

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