Le croiriez-vous ? C'est Fernando Lindez ! Photo de Nagib Chtaïb |
Une journaliste d'Arte a correctement prononcé le mot "dégingandé" (elle n'a pas dit "déguingandé"). Ça m'a frappé, car c'est la première fois que j'entends la prononciation correcte à la télévision. Tout arrive.
Vade retro
deux cent cinquante journalistes, tous médias confondus, semblent avoir oublié (l'ont-ils/elles jamais su ?) que le mot gageure se prononce "gajure".Micro-crottoirs
Dans les journaux télévisés, le moindre événement sert de prétexte pour tendre le micro au premier quidam venu. Les balourdises se répandent ensuite dans la population. Le récurrent "on va dire" placé... en fin de phrase en est le parfait exemple. Il y en a des centaines d'autres."Star System"
Une passante fait une photo de la vedette à la sauvette : pas content, l'artiste, d'être ainsi paparazzé gobant une huître ! Une autre fan, plus respectueuse, fait le pied de grue devant le restaurant, et finit par obtenir le cliché convoité au bout de deux heures d'attente ! Les convives de la table voisine sollicitent également un égo portrait à la fin du repas. Je fais mine de me vexer : "Comment donc, et moi, alors ? J'ai tout de même joué dans Thierry la fronde !". Et eux : "Mais oui, bien sûr, pardon, Monsieur Jean-Claude Drouot !". Nous en rions encore.... une vaillante platine Thorens
Vinyle
La vogue actuelle des disques noirs (microsillons) s'explique par la qualité du son non compressé et par des bouffées de nostalgie : les petits craquements se sont emparés de l'inconscient collectif.
Il y a bien des années, déjà, que je suis revenu au bon vieux 33T, ayant fait l'acquisition d'une vaillante platine Thorens réputée à juste titre increvable, pour peu qu'on l'entretienne avec amour et que l'on débarrasse les disques de toute impureté grâce à un chiffon antistatique et à la brosse ad-hoc.
Quand j'étais adolescent, un monsieur d'un âge certain qui habitait un immeuble de la vieille ville, avait demandé à mes parents et à moi-même l'autorisation de venir m'écouter jouer Chopin sur mon Gaveau. Je m'exécutais de bonne grâce, car l'homme me récompensait en m'offrant des séances d'écoute sur sa chaîne haute-fidélité : mélomane, M. M. était tout autant un audiophile doté d'un impressionnant matériel, dont des enceintes de la hauteur d'un homme.
Lovés dans de confortables fauteuils, nous écoutions pendant des heures le meilleur de la musique dite classique par ses plus grands interprètes.
J'appris bien après que l'immense pianiste Sviatoslav Richter conviait ses amis à des auditions de disques, le soir, dans son salon.
Mon ami B., la "star" du paragraphe précédent, est friand de ces moments où nous écoutons en silence les pièces du répertoire classique et jazz.
Bien que non-musicien, il m'a dit apprécier pleinement ces écoutes où j'ouvre la partition jouée et suit les notes de mon index ; il se sent musicien dans ces moments-là.Inestimable : Richter dans l'Appassionata de Beethoven au Carnegie Hall
Quizá no sea este el mejor ejemplo del gran Richter...
RépondreSupprimerMis cuatro grandes pianistas podrían ser Schnabel, Horowitz, Richter y Pollini. ¿Cuáles, los tuyos?
Par ordre alphabétique poor Beethoven : Kempff , Nat , Pollini et Schnabel
RépondreSupprimerconosci questo sito, Silvano http://www.artalinna.com/?
RépondreSupprimerpiuttosto interessante!
Molto interessante, Xersex ! Grazie.
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