Ça damnation surtout ! Jacques de Pas Cher du Bon marché ( le sieur se faisait appeler Jacques de Bascher de Beaumarchais, la provoque forcément), comme le surnommait ceux qui l'avait bien cerné "comment vivre aux crochets des autres sans jamais devoir travailler", le parfait parasite, donc. En tout cas chez Yves Saint Laurent, compulsif comme il était, de Bascher aura été l'ange exterminateur, l'initiant aux dogues dures et à la cocaïne en particulier. Une consommation si monstrueuse, qu'en 1976, juste après sa triomphale collection "Ballets Russes" (ah ! la relation drogue/processus créatif démultiplié ? Enfin YSL était un génie précoce reconnu avant, tout de même), Pierre Bergé s’enfuit de leur duplex en rez-de-chaussée de la rue de Babylone, tant le processus d'auto-destruction était atroce à voir. Comme YSL était une force de la nature, il survécu à la blanche à hautes doses, mais en étant irrémédiablement jamais revenu à bon port. De Bascher mourra du sida (la faucheuse était en marche pour tant de "Ce sont amis que vent emporte d'un autre Yves, donc)en 1989.
« Boire, se droguer, faire l’amour et bien s’habiller auront constitué la vie de comète de Jacques de Bascher, parangon jusqu’à la caricature du petit monde des arts et de la mode parisienne des années 70 et 80 […], personnage proustien, dilettante et fourbe, une allure émaciée, une fine moustache rétro, habillé comme un prince viscontien » Jérémy Patinier, Têtu.com, 11 juillet 2017.
J'aime beaucoup cet interview au cours duquel le Grand Karl explique : De par mon éducation luthérienne, je suis très permissif pour les autres, et très exigeant pour moi même. Roger
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Ça damnation surtout ! Jacques de Pas Cher du Bon marché ( le sieur se faisait appeler Jacques de Bascher de Beaumarchais, la provoque forcément), comme le surnommait ceux qui l'avait bien cerné "comment vivre aux crochets des autres sans jamais devoir travailler", le parfait parasite, donc. En tout cas chez Yves Saint Laurent, compulsif comme il était, de Bascher aura été l'ange exterminateur, l'initiant aux dogues dures et à la cocaïne en particulier. Une consommation si monstrueuse, qu'en 1976, juste après sa triomphale collection "Ballets Russes" (ah ! la relation drogue/processus créatif démultiplié ? Enfin YSL était un génie précoce reconnu avant, tout de même), Pierre Bergé s’enfuit de leur duplex en rez-de-chaussée de la rue de Babylone, tant le processus d'auto-destruction était atroce à voir. Comme YSL était une force de la nature, il survécu à la blanche à hautes doses, mais en étant irrémédiablement jamais revenu à bon port. De Bascher mourra du sida (la faucheuse était en marche pour tant de "Ce sont amis que vent emporte d'un autre Yves, donc)en 1989.
RépondreSupprimer« Boire, se droguer, faire l’amour et bien s’habiller auront constitué la vie de comète de Jacques de Bascher, parangon jusqu’à la caricature du petit monde des arts et de la mode parisienne des années 70 et 80 […], personnage proustien, dilettante et fourbe, une allure émaciée, une fine moustache rétro, habillé comme un prince viscontien » Jérémy Patinier, Têtu.com, 11 juillet 2017.
RépondreSupprimerUne biographie, pas extraordinaire, chez Seguier
RépondreSupprimerhttps://www.editions-seguier.fr/boutique/tout/cinema/jacques-de-bascher/
Merci pour vos billets
Insertion de photo n'est pas hagiographie. Le personnage était effectivement douteux.
RépondreSupprimer@ anoustous ou pour reprendre le titre d'un classique de la littérature de langue allemande "Jacques de Bascher, un homme sans qualité" !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet interview au cours duquel le Grand Karl explique :
RépondreSupprimerDe par mon éducation luthérienne, je suis très permissif pour les autres, et très exigeant pour moi même.
Roger