Le dépit nous meurtrissait de ne pouvoir crier notre amour à la face du monde. Pour échanger un baiser, il fallait s'assurer, d'un regard circulaire, que personne ne nous observait. Nous entrions dans les immeubles, et aurions pu décrire précisément la taille, l'emplacement et la marque de tous les ascenseurs du quartier qui abritaient nos fugitives étreintes. Tu disais : " Tu verras qu'un jour pas si éloigné, les garçons qui s'aiment pourront aller de par les rues se tenant par la main. Ils pourront se bécoter sur les bancs publics comme dans la chanson. Comme tout le monde. "
Je pleure aujourd'hui, car je sais que je ne verrai jamais ce jour.
Silvano-Août 2016
Je pleure aujourd'hui, car je sais que je ne verrai jamais ce jour.
Silvano-Août 2016
Vous voila bien pessimiste Silvano, Ca ne vous ressemble pas ? C'est sans doute vrai pour les gars de notre génération, mais chez les jeunes en Europe ça semble évoluer, à voir les médias ou le cinéma... En fait je vie reclus, trop loin du monde dans lequel vivent les nouvelles générations pour m'en faire une opinion.
RépondreSupprimerDemian
J'ai vécu ce jour là : le 26 août 2019, à Montpellier.
RépondreSupprimerNe perdez pas espoir, on aura bientôt multitudes de 26 août 2019.