Les Allemands étaient chez moiOn m'a dit résigne-toiMais je n'ai pas puEt j'ai repris mon arme
Personne ne m'a demandéD'où je viens et où je vaisVous qui le savezEffacez mon passage
J'ai changé cent fois de nomJ'ai perdu femme et enfantsMais j'ai tant d'amisEt j'ai la France entière
Un vieil homme dans un grenierPour la nuit nous a cachésLes Allemands l'ont prisIl est mort sans surprise
Hier encore nous étions troisIl ne reste plus que moiEt je tourne en rondDans la prison des frontières
Le vent passe sur les tombesLa liberté reviendraOn nous oublieraNous rentrerons dans l'ombre
Molto bella
RépondreSupprimerMerveilleuse chanson de ce poète canadien hélas disparu, reprise par Graeme
RépondreSupprimerAllwright .
Je pense au peuple d'Ukraine...
Merci Silvano, et bon week-end à vous.
Rendons à Anna Marly ce qui n'appartient pas à Leonard Cohen. Elle écrivit ce chant des partisans qui fut publié grâce à l'aide d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie.
RépondreSupprimerRobert Zimmerman
Robert Zimmerman : absolument, Bob. Ce qui n'enlève rien à la qualité de la version de L.Cohen. Celle de Joan Baez est très belle aussi.
RépondreSupprimerEn 69 je venais d'être libéré de mes obligations militaires, Léonard Cohen, avec Boris Vian, Joan Baez, Rimbaud et d'autres poètes, ils ont alimenté mes convictions antimilitaristes.
RépondreSupprimerDemian