Le grand Brendel joue le deuxième mouvement de la Sonate D959 de Franz Schubert.
Le plus beau des remèdes aux maux de notre temps.
" Face à la musique de Schubert, les larmes coulent sans questionner l'âme auparavant, puisqu'elle se précipite sur nous avec la force même de réalité, sans le détour de l'image. Nous pleurons sans savoir pourquoi ; parce que nous ne sommes pas encore tels que cette musique nous promet d'être, mais seulement dans le bonheur innommé de sentir qu'il suffit qu'elle soit ce qu'elle est pour nous assurer qu'un jour, nous serons comme elle. "
Theodor W. Adorno, Moments musicaux
Theodor W. Adorno, Moments musicaux
RépondreSupprimerSchubert et Brendel,....mes yeux dans le bleu des yeux du garçon au foulard bleu. ...les huit meilleures minutes de ma journée. Et puis les lèvres, la boucle de cheveux, l'intensité du regard...
J'écoute les yeux fermés, laissant les larmes couler...
RépondreSupprimerComment ne pas penser a ces jeunes de l'orchestre national d'Ukraine dont certains sont en exil et d'autres ont pris les armes.
Que de gachis et de vies brisées
Séraphique !
RépondreSupprimer