J’ai tant contemplé *
J’ai tant contemplé la beautéque ma vue en est remplie.
Lignes du corps. Lèvres empourprées. Membres voluptueux.
Des cheveux pareils à ceux des statues grecques,
toujours beaux, même quand ils sont dépeignés,
et qu’ils retombent à peine, sur la blancheur des fronts.
Visages de l’amour, comme les voulait
ma poésie… dans les nuits de ma jeunesse,
dans mes nuits, secrètement rencontrés…
- Konstantinos Petrou Kavafis (Κωνσταντίνος Π. Καβάφης) -
Traduction de Dominique Grandmont
Un commentateur anonyme m'a suggéré ce texte plus complet et mieux traduit que celui que j'ai inséré précédemment. Merci à cet humble inconnu.
La version précédent n'était pas mal pourtant. Vous nous la refaites en version originale grecque ? "Prosopes tou erou" ou quelque chose comme ça.
RépondreSupprimerSeb