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Nicholas Clay |
Arte diffuse ce soir
Excalibur, le beau film de John Boorman (1981) : on n'a pas fait mieux, depuis, autour de la légende arthurienne, sauf, peut-être, le
Sacré Graal des Monthy Piton sur le mode parodique. À la fois film-spectacle et film d'auteur épique, dramatique, sombre, flamboyant, Excalibur me laisse également le souvenir du plus beau Lancelot de l'histoire du cinéma, incarné par
Nicholas Clay (1946-2000), acteur britannique qui fit ses débuts au théâtre (Shakespeare, of course, mais aussi Molière) sous la férule de Laurence Olivier, tourna (peu) pour le cinéma qui tenta d'exploiter maladroitement sa beauté, le distribuant, moustachu, dans un
Amant de Lady Chatterley, navet destiné à surfer sur la vague d'érotisme déclenchée par
Emmanuelle, avec la même Sylvia Kristel. Après ce film, sorti la même année qu'
Excalibur, Clay tourna surtout pour la télévision.
Du film de Boormann, on retiendra, outre ses qualités intrinsèques, la beauté de cet acteur, dévoilée dans toute sa splendeur dans une scène d'amour filmée en extérieurs, où l'admirable plastique de l'acteur est de nature à troubler plus d'un garçon sensible malgré le caractère banalement hétérosexuel de la situation. J'en garde, quant à moi, un souvenir ému.
Ah, ce Lancelot là !
Oui il n'est pas laid le bougre.
RépondreSupprimerNéanmoins je regarde ce film d'un œil distrait.
Pourtant passionné par la spiritualité et les vieilles légendes comme la quête du Graal.
Dans ce film, des êtres m'émeuvent: les animaux, en particulier les chevaux sont bien plus dignes que les humains testostéronés dans leur boites à sardines.
Les chevaux accomplissent leur tâches d’acteurs animaux, un point c'est tout et c'est beau.
Je suis pourtant amoureux des humains, et je n'aime pas les reportages animaliers laissant les humains de côté, mais là vraiment ces sont les chevaux qui sont dignes.
Il y a 42 ans. Etiez vous né Silvano ? était-ce votre nourrice qui vous menait au cinéma ? Oui, Nicholas Clay avait bien du charme. pas un poil sauf à la fin du film mais j'ai guetté en vain l'image que vous publiez. Elle a dû être censurée depuis. Mais on en voit d'autres plutôt aguichantes. Avouez tout de même que techniquement le film a pris quelques rides, moins que moi sans doute. Mais quelle débauche d'armures en acier inoxydable!. de nos jour les armures sont en plastic moulé. Ainsi va le monde!
RépondreSupprimerJe partage l'avis d'Eric et de Ludovic , de plus le film est trop long : je me suis endormi .
RépondreSupprimerEn confidence, messieurs, même constat que vous. Comme quoi, méfions nous de nos fantasmes de jeunesse.
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