Je suis très affecté par le départ de l'immense pianiste Maurizio Pollini, décédé à Milan samedi dernier à l'âge de 82 ans. Enfant, je l'avais découvert dans les deux Concertos de Chopin gravés sur un disque que l'on m'avait offert pour mon dixième anniversaire, un 33 tours que des centaines d'écoutes ont usé jusqu'à le rendre aujourd'hui quasiment inaudible. Plus près de nous, j'ai eu la chance de l'entendre au Théâtre du Châtelet dans un programme dont j'ai retenu, entre autres merveilles, des Kreisleriana de Schumann qui hantent encore ma mémoire. Pollini était un musicien exceptionnel qui abordait les scènes de concerts avec humilité et générosité. J'ai choisi de proposer, pour lui rendre hommage, ce vieil enregistrement de "L'empereur" (Concerto n°5) de Beethoven où il joue sous la direction d'un autre géant, Claudio Abbado :
J'ai découvert Pollini avec les dernières sonates de Beethoven en 33 tours : une merveille . Il y a 3/4 ans , je l'ai vu pour la dernière fois à la Philharmonique ; c'était déjà un très vieux monsieur , marchant avec peine .
RépondreSupprimerIl restera toujours dans mon cœur .
Si la vérité existe en musique, Pollini est certainement un de ceux qui l'a le plus souvent atteinte. Avec son ami Abbado, ils ont simplement dominé le monde de l'interprétation musicale dans tous les répertoires qu'ils abordaient de Bach à Boulez.
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