vendredi 28 juin 2024
À Paris, c'est demain !
Il y a une raison supplémentaire de participer, cette année.
Marche des Fiertés LGBTQI+ à Paris, le parcours 2024
- Départ à 13 h 30 depuis la porte de la Villette
- Avenue Corentin-Cariou
- Avenue de Flandre
- Rue du Faubourg Saint-Martin
- Boulevard de Magenta
- Arrivée vers 17 h sur la place de la République (podium)
Marchons ! (Ph. Winter Vandenbrink) |
Vous pouvez m'envoyer vos photos.
Auto satisfecit, mais pas le melon
Mon blogounet rencontre actuellement ses meilleurs résultats depuis sa création en 2007. J'en suis le premier surpris. Je déplore cependant des commentaires (j'en exclus en grand nombre) moins intéressants que dans les années dix. Certains relèvent de l'almanach Vermot, m'apprenant que cette publication annuelle que lisait ma grand-mère existe toujours. D'autres sont hors sujet ou intègrent des liens qui constituent une sorte de blog dans le blog, égarant des lecteurs souvent pressés. Enfin, mon second degré est fréquemment mal compris : désespérant.
Au risque d'en vexer certains, je vais dorénavant me montrer impitoyable. Je remercie au demeurant les commentaires qui signalent une erreur, car je ne prétends nullement à la perfection. Merci, quoi qu'il en soit, à mes trois nouveaux adeptes :
jeudi 27 juin 2024
Vacances hellènes
le soir, Cavafis eût aimé
observer de la "table voisine".
(Voir billet précédent.)
Constantin Cavafis : immortel
L'appartement de Cavafis à Alexandrie |
Constantin Cavafis/Konstantinos Petrou Kavafis (1863-1933) est devenu personnalité incontournable de la littérature du XXᵉ siècle.
Il le devint après sa mort : de son vivant, son talent ne fut pas reconnu. Il a laissé à l'humanité une œuvre poétique bouleversante où l'homosexualité exprimée n'est nullement apologétique et encore moins dénonciatrice ou révoltée.
Elle est sobre, naturelle. Elle va de soi.
« Il doit avoir vingt-deux ans, pas plus.
Et pourtant, j’en suis sûr, il y a presque le même
nombre d’années, oui, j’ai possédé ce corps-là.
Il ne s’agit nullement d’une exaspération du désir.
Je viens, du reste, à peine d’entrer dans le casino ;
je n’ai pas eu non plus le temps de beaucoup boire.
Ce corps-là, moi, je l’ai connu.
Et que je ne me rappelle plus où – cela n’y change rien.
Ah, voilà, maintenant qu’il s’est assis à la table voisine,
je reconnais ses moindres gestes – et sous les vêtements,
je revois nus les membres bien-aimés. »
La table voisine
Pour mieux le découvrir :
Poèmes / Constantin Cavafis, trad. du grec par Constantin Dimaras et Marguerite Yourcenar. Précédé de Présentation critique de Constantin Cavafy, par Marguerite Yourcenar, Paris : Gallimard, 1978. 288p. (coll. : Poésie/Gallimard, no 125)
Ou encore :
Jours anciens / Constantin Cavafis, trad. par Bruno Roy. [s.l.] : Fata Morgana, 1978. 68p. (coll. Dioscures)
et Poèmes / Constantin Cavafis, présentation et texte français par Henry Deluy. Paris : Fourbis, 1993. 74p.
mercredi 26 juin 2024
Enfants du (XXIᵉ) siècle
mardi 25 juin 2024
Quelque chose en nous de Tennessee
Titre français : La chatte sur un toit brûlant |
La dimension homosexuelle du film de Richard Brooks n'aura pas échappé aux "initiés" ; très importante dans l'œuvre originale de Tennessee Williams, elle fut quelque peu édulcorée ici après le passage de la censure.
Celle-ci avait déjà sévi pour "Un tramway nommé désir", faisant supprimer un passage dans lequel Vivien Leigh devait avouer qu'elle avait poussé son jeune mari au suicide après avoir découvert son homosexualité.
Paul Newman, dans le film qui nous intéresse, fait du personnage de Brick, avec un courage certain, une icône gay : Brick est forcément mal marié et noie dans le whisky le chagrin causé par la mort de son ami (son amant, quoi !).
Un bras d'honneur en direction du sacro-saint "code Hays" encore en vigueur à Hollywood à la fin des années 50.
Rendre hommage à cette "star" incontestée du cinéma, consistera pour nous à revoir le film* réellement "culte" de Richard Brooks, d'autant qu'Elisabeth Taylor (so "gay friendly" dans la vie !) est une incandescente Maggie ; ce qu'il fallait pour se confronter à l'éminemment sexuel Newman.
lundi 24 juin 2024
Ce cher Jean-Pierre Léaud
dimanche 23 juin 2024
Pollini/Ozawa : double hommage
Nous avons besoin de gens comme eux.
Plus que jamais en cette époque barbare.
samedi 22 juin 2024
" The celluloïd closet " sur France Télévisions (ce soir sur France 4)
Le service public, que le parti populiste d'extrême droite veut privatiser (bolloréiser, sans aucun doute) si, par malheur, il accède au pouvoir, nous permet de le voir ou de le revoir ce soir. Le film est par ailleurs visible à loisir sur la plateforme France Télévisions.
Rappelons-en le synopsis :
L'homosexualité a très longtemps été considérée comme un tabou absolu par le 7e art en général et par Hollywood en particulier. Pourtant, un examen attentif de la production cinématographique américaine réserve bien des surprises. En s'appuyant sur le livre de Vito Russo, Robert Epstein et Jeffrey Friedman passent en revue différents personnages homosexuels, hommes ou femmes, tels qu'ils ont été incarnés et plus généralement suggérés dans plus d'une centaine de films, dont certains sont devenus des grands classiques du cinéma. Divers auteurs, scénaristes ou comédiens comme Tony Curtis, Tom Hanks, Shirley MacLaine ou Susan Saradon, racontent des anecdotes de tournage.
La Sérénissime se mérite
vendredi 21 juin 2024
Toujours jeune, ce MC Zarmo !
Je me permets de penser que le génie de Salzbourg aurait apprécié cette version de sa Marche Turque revue par le pianiste turc Fazil Say.
jeudi 20 juin 2024
mercredi 19 juin 2024
À Nissa la Bella
La pissaladière, création niçoise, (voir billet précédent) m'a ramené à mes années azuréennes. Je détestais les galets de la plage de Nice, ville où je me rendais deux fois par semaine pour mes cours de piano, à l'âge du garçon de la photo ci-dessus. Je faisais toujours une halte dans le magasin-atelier bric-à-brac de Ben, lequel vient de mourir, choisissant le suicide quelques heures après la mort de son épouse avec laquelle il avait vécu une relation fusionnelle.
Les artistes locaux ont créé la fresque ci-dessous pour rendre hommage à l'artiste franco-suisse qui aura laissé une empreinte indélébile dans la grande ville méditerranéenne.
Photo France 3 |
Je faisais toujours une halte dans le magasin-atelier bric-à-brac de Ben... |