Réveillons-nous ! |
Tous les régimes totalitaires sont parvenus au pouvoir à la faveur d'élections démocratiques, ne l'oublions pas.
Réveillons-nous ! |
Jakob, on l'aime aussi comme ça ! |
Marchons ! (Ph. Winter Vandenbrink) |
Mon blogounet rencontre actuellement ses meilleurs résultats depuis sa création en 2007. J'en suis le premier surpris. Je déplore cependant des commentaires (j'en exclus en grand nombre) moins intéressants que dans les années dix. Certains relèvent de l'almanach Vermot, m'apprenant que cette publication annuelle que lisait ma grand-mère existe toujours. D'autres sont hors sujet ou intègrent des liens qui constituent une sorte de blog dans le blog, égarant des lecteurs souvent pressés. Enfin, mon second degré est fréquemment mal compris : désespérant.
Au risque d'en vexer certains, je vais dorénavant me montrer impitoyable. Je remercie au demeurant les commentaires qui signalent une erreur, car je ne prétends nullement à la perfection. Merci, quoi qu'il en soit, à mes trois nouveaux adeptes :
L'appartement de Cavafis à Alexandrie |
Constantin Cavafis/Konstantinos Petrou Kavafis (1863-1933) est devenu personnalité incontournable de la littérature du XXᵉ siècle.
Il le devint après sa mort : de son vivant, son talent ne fut pas reconnu. Il a laissé à l'humanité une œuvre poétique bouleversante où l'homosexualité exprimée n'est nullement apologétique et encore moins dénonciatrice ou révoltée.
Elle est sobre, naturelle. Elle va de soi.
« Il doit avoir vingt-deux ans, pas plus.
Et pourtant, j’en suis sûr, il y a presque le même
nombre d’années, oui, j’ai possédé ce corps-là.
Il ne s’agit nullement d’une exaspération du désir.
Je viens, du reste, à peine d’entrer dans le casino ;
je n’ai pas eu non plus le temps de beaucoup boire.
Ce corps-là, moi, je l’ai connu.
Et que je ne me rappelle plus où – cela n’y change rien.
Ah, voilà, maintenant qu’il s’est assis à la table voisine,
je reconnais ses moindres gestes – et sous les vêtements,
je revois nus les membres bien-aimés. »
La table voisine
Pour mieux le découvrir :
Poèmes / Constantin Cavafis, trad. du grec par Constantin Dimaras et Marguerite Yourcenar. Précédé de Présentation critique de Constantin Cavafy, par Marguerite Yourcenar, Paris : Gallimard, 1978. 288p. (coll. : Poésie/Gallimard, no 125)
Ou encore :
Jours anciens / Constantin Cavafis, trad. par Bruno Roy. [s.l.] : Fata Morgana, 1978. 68p. (coll. Dioscures)
et Poèmes / Constantin Cavafis, présentation et texte français par Henry Deluy. Paris : Fourbis, 1993. 74p.
Titre français : La chatte sur un toit brûlant |
Nous avons besoin de gens comme eux.
Plus que jamais en cette époque barbare.
Je me permets de penser que le génie de Salzbourg aurait apprécié cette version de sa Marche Turque revue par le pianiste turc Fazil Say.