Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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lundi 1 septembre 2025

Septembre, des frissons sur ma peau


Cette très belle chanson me touche à plus d'un titre :
d'une part, parce qu'elle évoque des images et des sensations
vécues lors de mon enfance et de mon adolescence en terres "touristiques".
D'autre part, pour des raisons professionnelles :
Gilbert Bécaud était un grand mélodiste et un incroyable homme de scène que l'on a tendance à oublier quelque peu.
On parlait, à cette époque, des "3 B" : Bécaud, Brel et Brassens.
C'est en septembre connut un succès international,
grâce à la version de Neil Diamond, September Morn :

Je veux la même veste que le monsieur.

Anecdotiquement

Tout jeune, j'apportais les bouteilles de Whisky dans la loge de Bécaud, à l'Olympia.
J'avais la chance de le voir sur scène, depuis la salle ou les coulisses.
À chaque fois, c'était une grande leçon de Music-Hall.

J'ai revu sur YouTube son avant-dernier Olympia (en 1997) : énergie, justesse de la voix, complicité avec ses musiciens, participation vocale du public, triomphe !
Je recommande son album Une vie comme un roman, autobiographique, que l'on peut interpréter comme étant un testament artistique.

lundi 28 avril 2025

Délicieusement pervers

Lucas Chancellor par David Macke


Cette photo est infiniment plus évocatrice
que nombre de nus érotiques.
Captivant.
 

samedi 14 décembre 2024

"Thé et sympathie" : De la difficulté d'être ce que l'on est


Le film de Vincente Minnelli, avec la sublime Deborah Kerr, raconte l’histoire de Tom Lee, un jeune étudiant sensible aux arts et désintéressé des préoccupations des garçons de son âge (qui se rattachent davantage au sport, relations sexuelles, alcool et tutti quanti). Pensez donc : on l'a vu coudre sur la plage et il écoute de la musique classique ! Cette divergence d’intérêts en fait la victime des persécutions de ses camarades, questionnant et remettant en question sa sexualité. Sa solitude va lui permettre de se rapprocher de Laura Reynolds, la femme d’un professeur incomprise par son mari et vivant dans un environnement dans lequel elle peine à trouver sa place.

Je ne crains pas d'écrire que ce film de 1956 est un chef-d'œuvre que l'on peut regarder via deux excellentes plateformes, Univers Ciné et La Cinétek (pour 2 euros !).

Ci-après, un montage d'un admirateur, qu'une jolie chanson accompagne, et la bande-annonce de l'époque :