Cette photo m'intrigue :
elle semble extraite d'un film des années 30.
J'ai pensé un moment à Zéro de conduite, mais les
protagonistes du film de Jean Vigo sont beaucoup plus jeunes,
et la séquence m'aurait marqué.
La recherche d'images n'a rien donné.
Si vous avez une idée, n'hésitez pas.
Le plus qu'attendu Call me by your name sort en France le 28 février.
En attendant, bain de fraîcheur avec Timothée Chalamet et Armie Hammer, ses deux interprètes principaux, lesquels étaient les invités de Yann Barthès jeudi dernier.
Ce Chopin-là est le cheval de bataille d'une multitude d'apprentis-pianistes. C'est dire si on lui en a fait voir de toutes les couleurs. J'ai même entendu cette œuvre en sonnerie de téléphone mobile ! Ici, interprétée par Yundi Li, elle est jouée exactement comme je la conçois, sans affèterie, sans pathos, sans romantisme clinquant. Il se dit que Chopin détestait cette œuvre. Nobody is perfect.
Bien avant la première projection cinématographique, au Grand Café, par les frères Lumière, Eadweard Muybridge fut sans conteste un précurseur en matière d'images animées grâce à ses études sur la décomposition du mouvement (chronophotographie).
On notera qu'il sut choisir ses modèles.
On appréciera cette vidéo où ces jeunes "cadets" (ou présentés comme tels : sur la Toile, la méfiance est utile) se déhanchent en petite tenue de manière suggestive, l'un deux dégustant une banane de façon très allusive.
On frémira cependant de penser aux répercussions que cette vidéo "virale" ne manquera pas de déclencher dans un pays où les pouvoirs publics ne peuvent être considérés comme tolérants en la matière.
Ces jeunes cadets sont inconscients et/ou très courageux.
Note : un lecteur m'envoie un lien vers un article de Libération, où l'on précise :
[Depuis quelques jours, les clips de parodie se multiplient, en soutien aux étudiants d’Oulianovsk : nageurs, jockeys, électriciens, retraitées, et autres acteurs déguisés en peluches géantes rejouent la vidéo sexy. La réaction disproportionnée et caricaturale des différents responsables a transformé en cri (danse) de ralliement ce qui aurait pu rester une énième vidéo amateur sans conséquences.Pour le politologue Andrei Kolesnikov, il s’agit presque d’une contestation politique. «Il faut dire que la situation est difficile avec l’éducation patriotique, ironise l’expert dans une chronique du New Times. Un grand nombre de groupes, des cadets aux femmes au foyer, sont prêts à se mettre publiquement en scène en tortillant leurs arrière-trains, en exigeant ainsi que les autorités ne se mêlent pas de leur vie privée. Et plus l’Etat cherche à diriger les comportements privés de personnes privées, plus la résistance devient active. Et les moindres mouvements du corps dans la sphère privée commencent à avoir une signification citoyenne et politique».]
Telle l'impératrice Elisabeth d'Autriche-Hongrie, surnommée Sissi, je m'imagine très bien en villégiature à Corfou, où l'influence vénitienne se fait encore sentir.
Les habitants de l'île sont les Corfiotes.
J'adore.
Aux beaux jours, j'aime m'attabler, avec un livre, sur la petite terrasse du Refuge à côté de la station Lamarck-Caulaincourt du Métropolitain.
En milieu de matinée, ce n'est pas bruyant, et les voisins de table sont souvent aimables.
Timothée Chalamet, le jeune acteur du très attendu Call me by your name au milieud' acteurs chevronnés nommés pour l'Oscar du meilleur d'entre eux.
Encore une raison de s'impatienter.
Voulant regarder le "replay" du magazine Envoyé spécial consacré à l'addiction aux écrans (notamment chez les très jeunes enfants) et aux effets de la dopamine, j'ai dû tout d'abord subir une publicité pour... une tablette numérique de la célèbre marque à la pomme.
révéler un point crucial ou le dénouement d'un scénario ou d'un roman. On a pris bêtement l'habitude d'employer cet anglicisme. Nos cousins du Québec ont trouvé un verbe amusant pour désigner cette mauvaise action : divulgâcher. J'aime*.
J'avais découvert Paul Lewis en 2007 à La Fenice de Venise dans un récital où Schubert tenait la plus grande part, mais il y avait aussi du Mozart et du Ligeti : les trois compositeurs étaient très habilement liés, se "fondaient" admirablement dans le programme.
Je m'étais amusé de voir de nombreux spectateurs photographier la prestigieuse enceinte récemment reconstruite à l'identique.
La mise en couleurs de la salle entièrement refaite doit beaucoup au visionnage, par les décorateurs, du Senso de Luchino Visconti.
Pour revenir à Beethoven et à Paul Lewis, je trouve admirable cette interprétation de ces pages géniales, douloureuses, mélancoliques, que l’œuvre de Schmid, tout là haut, illustre fort bien selon moi.