Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


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mercredi 29 octobre 2025

L'amour de la Diva

La chanson date de 1971.
La grande Mina s'est mise en retrait de tous médias en 1978.
Elle enregistre un album chaque année.
En Italie, elle est une icône gay, encore très imitée par les transformistes.
La chanson ci-dessus a été vue 34 Millions de fois sur YouTube.
Musique de Lucio Battisti, texte de Mogol.

jeudi 3 avril 2025

Mina Mazzini, dite Mina, icône italienne

 Louis Armstrong disait d'elle "C'est la plus grande chanteuse blanche."



Photo du dernier concert de Mina
en août 1978.
À 85 ans, la "tigresse de Crémone"
("La tigre di Cremona" en italien)
sort un album par an !
Refusant toute apparition publique,
à l'instar de Greta Garbo en son temps,
elle fait le désespoir des paparazzi.
Elle vit à Lugano (Tessin).
Elle demeure une icône, notamment pour
le public gay. Il y a toujours une "Mina"
dans les spectacles de travestis.

Les visuels de ses albums sont toujours très originaux.
Pour en savoir plus, consultez la notice Wikipédia, très détaillée, ici : clic

La très belle chanson du film de Ferzan Özpetek Nuovo Olimpo (2023 - Netflix) :



Nota bene
On écoutera avec intérêt l'excellente émission consacrée à Mina par la série "Trajectoires d'icônes" de France Culture sous le titre Mina, prima donna de la chanson italienne (58 minutes).
C'est ici : clic

mercredi 14 août 2024

Réponse au jeu de lundi : Adriano, bien sûr !


Il ragazzo della via Gluck* enflamme les arènes de Verona/Vérone (ci-dessus en2012).
Celentano est une gloire nationale en Italie, au même titre que Mina,
avec laquelle il a chanté maintes fois.

On sait qu'à l'instar d'une Greta Garbo, la "tigresse de Crémone, n'est plus apparue en public ou dans les médias depuis 1978 (!), mais qu'elle produit chaque année un nouvel album.
Ci-dessous, un clip très drôle de 1998 avec son vieil ami Adriano :



Pour conclure en beauté, cette très belle vidéo de 2016 tournée à Milan avec le danseur étoile Roberto Bolle
qui danse sur un autre énorme succès de Celentano : un 


Dans un registre plus intimiste (c'était un indice, lundi) Françoise Hardy a chanté l'adaptation française du "Ragazzo", sous le titre La maison où j'ai grandi.

Bravo à Alain et à FM qui ont donné la réponse exacte. Je leur offre un abonnement à vie à Gay Cultes.

jeudi 1 juin 2023

Joe Dalessandro, icône gay absolue


Affiche italienne de Flesh

"Le temps des assassins"

"San Diego surf" (P.Morrissey et A.Warhol)

"Je t'aime moi non plus" avec son amant, interprété par Hugues Quester.
"Je t'aime moi non plus", avec Jane Birkin.
Photo ultra-célèbre d'Andy Warhol.
Photo Jack Robinson
Chez Morrissey (avec Pat Ast)



Découvert à 18 ans par Andy Warhol, séduit par l’extraordinaire puissance érotique qui émane de l’éphèbe absolu (il l'avait repéré dans... un film porno gay !), Joe Dalessandro deviendra l’icône gay par excellence, grâce, notamment, à la fameuse trilogie de Paul Morrissey constituée des films Flesh, Trash et Heat.
En prostitué bisexuel, doté d’atouts précieux, une gueule d’ange, un corps de jeune dieu, un déhanchement à faire tourner toutes les têtes, Dallesandro conquiert le monde en ébullition de la fin des années 60 et suivantes.
On exploitera son physique par la suite dans une succession de films pseudo-érotiques ou d’horreur sans grand intérêt cinématographique.
Seul émergera le formidable Je t’aime moi non plus du français Serge Gainsbourg qui est, selon ses dires, son film préféré.
Dalessandro y est au sommet de sa beauté en homosexuel amoureux d’une fille androgyne interprétée par Jane Birkin, dans un climat très « américain ».
La scène d’amour violent dans le camion est toujours présente dans la mémoire de nombreux cinéphiles.
Gainsbourg, bien qu’hétérosexuel (de son propre aveu, son expérience homosexuelle fut un flop !), retrouve la manière de Morrissey pour filmer le garçon en majesté et jamais plus Little Joe ne retrouvera pareille veine.
Quelques navets tournés en Italie plus tard, le comédien aura toutefois la possibilité de tourner avec Coppola (Cotton Club), Malle ou Rivette (pas à leur meilleur) pour, respectivement, Black moon et Merry go round.
Pour l’anecdote, on retiendra que Lou Reed fait référence à « Little Joe » dans son succès universel  Walk on the wild side.



mercredi 11 janvier 2023

L'immensità, aujourd'hui sur les écrans : divine Penelope, tempétueuse Raffaellà !

 

Synopsis

Rome dans les années 1970. Dans la vague des changements sociaux et culturels, Clara et Felice Borghetti ne s’aiment plus, mais sont incapables de se quitter. Désemparée, Clara trouve refuge dans la relation complice qu’elle entretient avec ses trois enfants, en particulier avec l’aînée née dans un corps qui ne lui correspond pas.
Faisant fi des jugements, Clara va insuffler de la fantaisie et leur transmettre le goût de la liberté, au détriment de l’équilibre familial…

C'est un film italien.
Avec Penelope Cruz
Il y a la chanson entêtante de Raffaella Carrà.
Le synopsis est alléchant.
Bref, j'y cours !

Rumore

Raffaella Carrà fut une chanteuse tempétueuse, qui connut un immense succès avec cette Rumore, y compris en France, de même que son autre titre triomphal A far l'amore comincia tu, utilisé par Paolo Sorrentino dans La grande bellezza, et devint l'animatrice de télévision la plus populaire au-delà des Alpes. On peut dire qu'au même titre que Mina ou Patty Pravo, elle fut une "icône" gay. La version de Rumore ci-après est complètement dans l'air de l'époque, ambiance psychédélique et tenues des années 70 à l'appui.
J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous avoir mis cette chanson en tête pour toute la journée.

jeudi 8 décembre 2022

Pierre Clémenti : une vie violente. (Réédition d'un billet de septembre 2010)



[Paris, 28 septembre 1942 : pendant l’occupation allemande, Rose Clémenti, concierge au 19, rue de Babylone, donne naissance à son deuxième enfant, Pierre, avant de quitter sa charge pour s’installer rue Saint-Placide. Seule face aux difficultés matérielles et au « qu’en dira-t-on ? », elle fait le ménage chez les bourgeois, livre des chapeaux, se lève à l’aube et rentre à la nuit tombée, disparaît mystérieusement à la fin de la guerre puis revient, ignorante du destin qui attend ce bébé qu’elle ne souhaitait pas et dont la vie restera à jamais marquée par « le secret de Rose ».
La singularité, la beauté, le talent d’un « enfant de misère » qui devint acteur et dont tous s’accordent à dire qu’il fut, ange ou démon, un être d’exception, naît certainement là. Car qui était Pierre Clémenti ?
Partie à la recherche de celui « qui jamais ne trahit ses rêves », l’auteur nous entraîne à travers Paris occupé, derrière les murs des bagnes pour enfants et dans les milieux underground des années 70. Des trottoirs de Saint-Germain-des-Prés, à la Factory d’Andy Warhol, des milieux artistiques et littéraires aux hôpitaux psychiatriques, on croise Jean Genet, Roger Blin, Maurice Béjart, Philippe Garel, Bernardo Bertolucci, François-Marie Banier, Dominique Isserman ainsi que Jean-Pierre Kalfon et tous ceux qui firent les belles heures d’une époque trop séduisante pour n’avoir pas été dangereuse. Ce récit très personnel est aussi celui d’une belle amitié entre le peintre et son modèle, décédé à 57 ans d’un cancer du foie.]
Ces lignes en argument du très bel ouvrage consacré par Jeanne Hoffstetter à ce comédien incandescent dont la vie fut un véritable roman.
Clementi reste à jamais dans les mémoires cinéphiles comme l'acteur d'une époque marquée par la rébellion d'une jeunesse assoiffée de justice et de liberté.
C'est bien de ça qu'il s'agit : Pierre Clémenti fut avant tout un homme libre.
Sans compromissions, jamais.



Dans "Belle de jour" de Luis Buñuel avec, ci-dessous, Catherine Deneuve.


 Le Guépard de Luchino Visconti 


Photo (fameuse) en haut à gauche : Porcherie de Pier Paolo Pasolini.
On lira avec intérêt Pierre Clémenti, roman (!) de Jeanne Hoffstetter (Denoël éd.).
Filmographie : clic

mercredi 30 septembre 2020

mercredi 23 septembre 2020

C'est Joe Dallesandro...





qui fut
le modèle
du célèbre 
album des Stones
Sticky Fingers.
La première édition
comportait une véritable
fermeture à glissière.



Venu du porno (y compris gay), Joe Dallesandro, aujourd'hui âgé de 71 ans, fut repéré à 18 ans par Andy Wharol et les différents animateurs du milieu "underground" des années 70. 
Il fut littéralement un symbole sexuel, tournant également en Europe : on le vit (et l'apprécia) entre autres dans Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg.
Après des années de dénégations, marié et père de 3 enfants, il se dit à présent bisexuel.
Il faut dire qu'entretemps, des scènes pornographiques gay ont refait surface dans le monde impitoyable de l'Internet.



mercredi 29 juillet 2020

Frais !


L'amélioration de mon état de santé et la répartition  progressive des disques et films de ma (trop) pléthorique collection issue des cartons aidant, je me sens frais, ce matin.Comme Audrey Hepburn dans le sublime Voyage à deux de Stanley Donen.

samedi 23 mai 2020

Penelope, mon amour




Vous, je ne sais pas.
Mais j'ai tendance à trouver
Penelope Cruz aussi sublime
que les films d'Almodovar où
elle incendie les écrans et les cœurs.

Sinon, les musiciens qui me lisent,
connaissent sûrement la sœur de Penelope,
prénommée Anna.

dimanche 19 avril 2020

Cadeau : deux Pogo sinon rien !



Qu'il est grand, encore aujourd'hui, notre cher Ivo Pogorelich, enregistré ci-dessus au Japon en 1983 dans un bis où Scarlatti se pare d'une couleur toute printanière.
Un peu plus loin, ci-dessous, un aérien Capriccio de Brahms capté au cours de la même tournée triomphale
Qu'il fut beau, notre "Pogo", tel que nous l'offre cette photo de Malcolm Crowthers de 1981 : c'était avant-hier, c'est éternel.
Comme son immense talent.